couverture

Langue fantôme : essai sur la paupérisation de la langue

Millet, Richard

  • Éditeur : Pierre-Guillaume de Roux
  • ISBN 9782363710376
  • Paru le 5 octobre 2012
  • 29,50 $ *
  • Essais

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Une critique de la fiction contemporaine où l'intrigue l'emporte sur l'expérience intérieure (U. Eco en serait l'un des grands responsables), et constat plus général de la dégradation de la littérature, suivis d'un bref "éloge" qui porte sur la dérive de A. Breivik dont le comportement témoignerait, selon cet auteur, du désespoir européen devant la perte de l'identité nationale et culturelle.

Quatrième de couverture

Faut-il se lamenter sur le sort du roman français, quasiment absent de la scène internationale ? Pas si sûr quand on mesure à quel niveau d'abêtissement conduit le roman dit « international ». Ainsi Umberto Eco n'a-t-il pas hésité à « réécrire » Le Nom de la rose à l'intention des lobotomisés du Culturel : suppression des citations latines, passages amputés des descriptions, appauvrissement du vocabulaire. Un processus de vulgarisation où seul subsiste le scénario, en attendant le video game. Ce qu'on appelle encore « roman » est ainsi devenu le lieu même de la destruction de la langue et de la littérature. La tiers-mondisation culturelle de la France le proclame de toutes parts. Et quand, à la mise à mort de la littérature, s'ajoute la négation de l'idée de nation, n'est-ce pas au néant qu'on donne droit de cité ? Ainsi, le massacre perpétré par Anders Breivik, en Norvège, loin de constituer l'acte d'un homme seul, encore moins celui d'un aliéné, renvoie les politiques et agents « culturels » au miroir d'une société qui, par-delà le scénario « multiculturaliste », a choisi de renoncer à toute communauté de destin, à ses racines vivantes, chrétiennes, donc littéraires..