couverture

Une théorie féministe de la violence

Pour une politique antiraciste de la protection

Vergès, Françoise

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Résumé

Cet essai soutient l'idée selon laquelle l'origine des violences faites aux femmes s'explique en dernière instance par la répression d'Etat et le système policier. La militante féministe soutient le démantèlement de structures inefficaces pour assurer la protection des femmes et sanctionner les agresseurs au profit d'un autre fonctionnement de la justice.

Biographie de l'auteur.e

Féministe antiraciste, présidente de l'association « Décoloniser les arts », Françoise Vergès est l'autrice de plusieurs ouvrages et articles en français et en anglais sur l'esclavage colonial, le féminisme, la réparation, le musée. Dernier ouvrage paru : Un féminisme décolonial.

Quatrième de couverture

Le langage officiel à propos de l'égalité hommes-femmes est un répertoire de violences : harcèlement, viol, maltraitance, féminicide.

Ces mots désignent une cruelle réalité. Mais n'en dissimulent-ils pas une autre, celle des violences commises avec la complicité de l'État ? Dans cet ouvrage, Françoise Vergès dénonce le tournant sécuritaire de la lutte contre le sexisme. En se focalisant sur des « hommes violents », on omet d'interroger les sources de cette violence. Pour l'autrice, cela ne fait aucun doute : le capitalisme racial, les populismes ultra-conservateurs, l'écrasement du Sud par les guerres et les pillages impérialistes, les millions d'exilé•es, l'escalade carcérale, mettent les masculinités au service d'une politique de mort. Contre l'air du temps, Françoise Vergès nous enjoint de refuser l'obsession punitive de l'État, au profit d'une justice réparatrice.