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Essai sur le renforcement du sentiment d'horreur contemporain par la menace de répétition, et sur la capacité de la philosophie mais aussi du merveilleux à éloigner l'horreur en interrompant sa répétition. Analyse les interruptions merveilleuses que sont l'amour, la beauté, le poème ou le bien, et définit ce que serait une politique révolutionnaire mettant à distance l'horreur.
Échapper à l'horreur . Reculs de la démocratie, massacres de masse, changements climatiques, ravages du capitalisme : l'horreur se répète et règne sans partage. Faire cesser l'horreur exige dès lors l'impossible, c'est-à-dire l'interruption de la répétition : des événements capables d'éloigner la menace d'une épouvante sans fin. Les interruptions merveilleuses sont des figures de l'impossible, tels l'amour, le rêve et la révolution. Seule une interruption révolutionnaire capable de désactiver les possibles désastreux tout en maintenant les promesses d'émancipation saura conjurer l'horreur du monde.. Convoquant littérature et poésie (Breton, Conrad, Ellis, Lovecraft, Lukács, Oppen), cinéma d'horreur (Argento, Carpenter, Lynch) et philosophie (Adorno, Arendt, Benjamin, Badiou, Schmitt, Tronti), ce « court traité des interruptions merveilleuses » est un antidote aux peurs qui nous empêchent de laisser place au bien, à la beauté et à la justice..