couverture

Inquiétante tentation de la démesure (L')

L'homme face à la nature et à lui-même

Quiniou, Yvon

  • Éditeur : L'Harmattan
  • Collection : Questions contemporaines
  • ISBN 9782343215082
  • Paru le 30 octobre 2020
  • 38,95 $ *

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Résumé

Un appel à un réveil critique face aux dangers de la démesure humaine vis-à-vis de la nature, menacée par le développement incontrôlé des sciences et des techniques. L'auteur remonte aux sources antiques sur le sujet mais puise également dans la théorie marxiste.

Biographie de l'auteur.e

Yvon Quiniou est l'auteur de nombreux ouvrages philosophiques d'inspiration matérialiste, préoccupés par les rapports de la morale et de la politique en particulier, et visant à élaborer le projet d'une société réellement communiste, émancipant l'homme sur tous les plans. Il a collaboré à de nombreuses revues comme Actuel Marx, La Pensée ou Raison présente et il intervient dans le débat public à travers des journaux (L'Humanité, Le Monde, Marianne ou Mediapart), mais aussi la radio (France Culture) et même la télévision. C'est dire que pour lui la philosophie, dans le droit fil de celle des Lumières, est inséparable d'un engagement pratique assumé.

Quatrième de couverture

L'inquiétante tentation de la démesure

Dans ce nouveau livre, Yvon Quiniou renouvelle son approche morale de la politique en s'intéressant à l'histoire de l'homme dans son rapport à la nature et à lui-même, spécialement à travers les penseurs qui l'ont théorisée, de l'Antiquité à nos jours. Il y décèle une montée inquiétante, voire catastrophique aujourd'hui, d'une fascination incontrôlée pour la démesure à travers le développement des sciences et des techniques qui détruit dangereusement le monde naturel, menace notre vie et même abîme notre identité par la création de besoins artificiels liés à la consommation marchande. La cause principale s'en trouve aujourd'hui dans un capitalisme débridé et irresponsable, que Marx avait déjà dénoncé, mais peut-être aussi dans des affects humains visant la puissance dont le transhumanisme est la forme ultime. Par contre, il refuse tout autant les réactions irrationnelles de ceux qui, comme Nietzsche ou Heidegger, veulent nous faire revenir en arrière et nient ce que la maîtrise de la nature peut nous apporter comme bienfaits, dès lors que celle-ci est elle-même maîtrisée.

Il appelle donc à un réveil critique général, fondé sur des normes humanistes et à une nouvelle sagesse, politique et sociale, visant à retrouver, contre la domination de l'argent, un sens de l'humain au service d'une vie « mesurée ».