couverture

Godzilla : une métaphore du Japon d'après-guerre : essai

Vézina, Alain

  • Éditeur : L'Harmattan
  • Collection : Images d'Asie
  • ISBN 9782343032016
  • Paru le 22 mai 2014
  • 40,95 $ *
  • Cinéma

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Résumé

Le cinéma est riche de films de monstres en temps de crise. L'auteur, spécialiste du film de monstres japonais, retrace depuis la sortie du film Godzilla en 1954, l'évolution de la société japonaise où les monstres perpétuent l'image d'une nation victime des forces de la nature ou des dérives de la science.

Quatrième de couverture

Il n'est pas rare de voir au cinéma les monstres sévir en temps de crise. Le Japon d'après-guerre demeure sans nul doute un lieu de prédilection qui se prête à l'incarnation, à travers tout un bestiaire protéiforme, de plusieurs périls enfantés par l'inconscience des hommes. Godzilla et ses avatars, par leurs ravages cataclysmiques, perpétuent cette image d'une nation victime des forces de la nature ou des dérives génocidaires de la science. Même l'optimisme suscité par le spectaculaire redressement économique du Japon qui s'amorce au début des années 1950 est nuancé par l'action néfaste des monstres, qui en symbolisent les effets négatifs sur la société nippone (pollution, impérialisme économique et déclin spirituel). Le kaiju eiga (film de monstres) demeure encore aujourd'hui un genre qui continue d'alimenter l'enthousiasme d'irréductibles amateurs du monde entier et à offrir aux théoriciens un indicateur intéressant de l'évolution de la société japonaise depuis 1954, année de sortie du premier Godzilla..