couverture

Maladie comme métaphore / Le Sida et ses métaphores (Œuvres complètes, vol. 3) (La)

Sontag, Susan

  • Éditeur : Bourgois
  • Collection : Titres
  • ISBN 9782267020595
  • Paru le 1 décembre 2009
  • 13,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Elle-même traitée pour cancer, S. Sontag analyse les images véhiculées par les maladies. Elle souligne combien les idées les concernant peuvent être pernicieuses et pénaliser les malades. Dans le second texte, elle explore les métaphores liées au sida qui réactivent certains fantasmes et génère des exclusions.

Biographie de l'auteur.e

Susan Sontag est née à New York en 1933. Elle publie son premier roman à l'âge de trente ans. Dans les années 1960, elle écrit pour différents magazines et revues. Très engagée à gauche, figure de la scène new-yorkaise, elle est proche d'intellectuels français comme Roland Barthes, auquel elle a consacré un livre. Son essai Sur la photographie paraît en 1977. Elle publie également de nombreux romans, dont L'Amant du volcan (1992) et En Amérique (1999) pour lequel elle a reçu le National Book Award. Le Prix Jérusalem, qui lui a été attribué en 2001, et le Prix de la Paix des libraires, qui lui a été remis à Francfort en 2003, récompensent l'ensemble de son oeuvre. Elle est morte le 28 décembre 2004.

Quatrième de couverture

En 1978, à partir de métaphores suscitées par le cancer, Susan Sontag analyse aussi bien les sources médicales et psychiatriques que les textes littéraires, de l'Antiquité aux temps modernes, de Keats à Dickens, Baudelaire, James, Mann, Joyce, Mansfield et Auden. Elle démystifie les fantasmes idéologiques qui démonisent certaines maladies et, par extension, culpabilisent les malades. Dans un second essai, écrit dix ans plus tard, Susan Sontag souligne à quel point le sida a réactivé le spectre de l'épidémie dont le monde moderne se croyait débarrassé. Certains en font la «peste» de notre temps, le châtiment infligé par Dieu aux groupes «déviants». Susan Sontag dénonce ce catastrophisme et propose une réflexion extraordinaire d'intelligence et de culture historique, littéraire, philosophique, sur la propension qu'a l'homme à s'emparer d'une maladie pour y greffer les métaphores les moins innocentes.