couverture

Ne dénaturez pas les animaux

Testu, François Xavier

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Résumé

Le point de vue provocateur d'un avocat passionné par les animaux qui dénonce le fait que l'homme du XXIe siècle considère l'animal comme son égal ou son semblable, au point de lui faire reconnaître des droits (loi du 16 février 2015). L'auteur démontre comment chaque époque a projeté sur l'animal sa conception de l'homme dans la société, et comment l'homme dénature son environnement.

Quatrième de couverture

Ne dénaturez pas les animaux . C'est par la voie d'un quotidien que je découvris cette nouvelle ébouriffante :
Depuis le vote définitif du Parlement le 28 janvier 2015, l'animal est enfin reconnu dans le Code civil comme un « être vivant doué de sensibilité » (nouvel art. 515-14). C'est un tournant historique, qui met fin à plus de deux cents ans d'une vision archaïque de l'animal dans le Code civil. Cette reconnaissance constitue un immense progrès pour notre société.. Il n'y a pas besoin du droit, avec ses règles brouillonnes à ne plus savoir qu'en faire, pour dire une chose pareille : les animaux ont une sensibilité. Les gens ordinaires, indifférents aux jeux de rôles sur les grandes causes qui n'en sont pas, ont perçu depuis la nuit des temps la lueur d'amitié que renvoie le regard de l'animal familier, et ils ont frémi de regret en distinguant l'incompréhension que l'animal blessé sait adresser à l'homme en guise d'ultime reproche. L'enfumage juridique est l'un des plus prodigieux moulins à bêtise que le monde occidental ait conçus. Il s'agit de faire croire que le droit est important en toutes choses, alors que ce n'est pas le cas. La fin heureuse ou moins malheureuse de toute chose échappe le plus souvent à la sphère du droit. Le droit ne peut pas tout puisque aucun règlement ne peut nous obliger à avoir du coeur.
F. X. T. .