couverture

Journal : mémoire de la vie littéraire

Volume 1, 1851-1865

Goncourt, Edmond de

  • Éditeur : Robert Laffont
  • Collection : Bouquins
  • ISBN 9782221140482
  • Paru le 24 mars 2014
  • 72,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Fresque détaillée de la société de second Empire et des débuts de la IIIe République. Dès le début de leur carrière littéraire, les frères Goncourt ont consigné quotidiennement les rencontres qu'ils ont faites, ce qu'ils ont vu et entendu, livrant ainsi un portrait sans complaisance de leurs contemporains.

Quatrième de couverture

«Il n'y a qu'une biographie, la biographie parlée, celle qui a la liberté, la crudité, le débinage, l'enthousiasme sincères de la conversation intime. C'est cette biographie-là, que nous avons tentée, dans ce journal, de nos contemporains.» Dès le début de leur carrière littéraire, les frères Goncourt ont ainsi consigné, au jour le jour, non seulement les rencontres qu'ils firent dans le monde de la politique, de la finance, du théâtre, des sciences et des arts, mais aussi les propos qu'ils purent surprendre à table ou ailleurs, les secrets qu'ils crurent découvrir en scrutant leur entourage.. Observateurs indiscrets, chroniqueurs méticuleux, juges sans indulgence, les Goncourt nous ont livré, pour le second Empire et les débuts de la IIIe République, l'équivalent des Mémoires de Saint-Simon. Une fresque aussi détaillée qu'animée de la société de leur temps. Société bourgeoise, société de parvenus, issue de la Révolution française, et à laquelle ils se sentent totalement étrangers. Société égalitaire, matérialiste, inculte, selon eux, qui affirment que : «Nul en ce monde n'est pareil. [...] L'inégalité est le droit naturel ; l'égalité est la plus horrible des injustices.» Ou encore : «L'aristocratie moderne est l'argent.» Et enfin : «La tyrannie de l'ouvrier va être la tyrannie des siècles futurs : la tyrannie brutale du nombre inintelligent.». L'ironie des Goncourt à l'égard de la vulgarité de leur époque n'a d'égal que le pessimisme visionnaire d'un Chateaubriand ou l'impartialité désabusée d'un Tocqueville..