couverture

Comment la musique est devenue romantique : de Rousseau à Berlioz

Reibel, Emmanuel

  • Éditeur : Fayard
  • Collection : Les Chemins de la musique
  • ISBN 9782213678498
  • Paru le 29 novembre 2013
  • 46,95 $ *
  • Arts

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Résumé

A travers l'étude de partitions, de traités, de correspondances de musiciens et de textes littéraires, l'auteur examine comment le romantisme a pu progressivement qualifer des objets musicaux. Le romantisme est abordé comme un mot polémique témoignant d'une nouvelle façon d'entendre la musique.

Quatrième de couverture

Le mot «romantique», si couramment employé aujourd'hui, évoque dans son acception la plus répandue l'effusion et la fièvre lyrique, dont la musique serait l'expression privilégiée. Voilà qui surprendrait bien des musiciens du XIXe siècle.. Comment le mot «romantique», qui possédait au XVIIIe siècle une connotation visuelle (renvoyant à la dimension pittoresque des jardins à l'anglaise) et un sens poétique (lié aux romans de chevalerie médiévale), a-t-il pu progressivement qualifier des objets musicaux ? Emmanuel Reibel considère ici le romantisme non plus comme une période, un style ou une mystérieuse essence déterminant les oeuvres, mais comme un mot polémique et contradictoire, témoignant d'une nouvelle façon d'entendre la musique.. De Rousseau à Berlioz en passant par le style «troubadour», la mode ossianique, l'engouement pour les musiques populaires comme le «ranz des vaches», le rossinisme ou l'école «fantastique», cet essai explore les mutations picturales, mémorielles, nationales et idéologiques impliquées par la «romantisation» de la musique.. L'ampleur de la documentation - partitions, traités, correspondances de musiciens et textes littéraires - et une belle élégance d'expression soutiennent une démonstration rigoureuse d'esthétique historique..