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Analyse la crise financière de 2008 qui se double d'une crise économique et marque la faillite du système capitaliste, et propose des politiques à mettre en oeuvre pour sortir de la crise : refonte des structures bancaires, de l'actionnariat et de la concurrence, du commerce international, etc.
La crise de trop . Alors même qu'elle n'a pas encore épuisé ses développements propres, la crise financière s'est déjà dépassée elle-même. Elle s'est dépassée économiquement en une récession meurtrière. Elle s'est dépassée politiquement car le dérèglement financier finit par apparaître pour ce qu'il est vraiment : le symptôme d'un dérèglement d'une tout autre nature et d'une tout autre échelle. C'est un modèle d'ensemble qu'une sorte de « catalyse par les points extrêmes » rend d'un coup visible, et surtout odieux. Comment la société a-t-elle pu tolérer si longtemps de tels niveaux d'inégalités ? Pourquoi a-t-il fallu atteindre le point d'obscénité de l'enrichissement de la finance pour produire enfin une mise en question ? Quelles forces ont oeuvré si longtemps à installer et défendre pareille configuration du capitalisme ?. Et aussi, maintenant, quelles sont les voies de sortie, à quelles transformations radicales faut-il procéder ? Le livre fait des propositions. De la refonte totale des structures bancaires en un « système socialisé du crédit » jusqu'au desserrement des deux contraintes qui écrasent le salariat - celle de la rentabilité actionnariale et celle de la concurrence internationale sans rivage -, il s'agit de saisir l'opportunité historique d'une « nouvelle donne », seule à même de dénouer une crise sociale extrême..
