couverture

Retour de l'état de guerre

Battistella, Dario

  • Éditeur : Armand Colin
  • ISBN 9782200263386
  • Paru le 1 février 2006
  • 49,95 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

Analyse des conséquences internationales de l'intervention des Etats-Unis en Irak, qui marque un recul de l'ordre international. L'auteur replace cet événement dans l'évolution globale des relations entre grandes puissances depuis la fin du monde bipolaire et l'avènement de la mondialisation.

Quatrième de couverture

Retour de l'État de guerre . Le 18 Mars 2003, les États-Unis de George Bush fils attaquent l'Irak de Saddam Hussein au cours de l'opération « Liberté en Irak ». Rappelant à priori l'offensive menée en 1991 par George Bush père, l'intervention de 2003 est en fait radicalement différente. Parce qu'elle est entreprise au nom de l'autorité souveraine des États-Unis à utiliser la force pour assurer leur propre sécurité nationale, en dehors de toute autorisation de l'ONU et à l'encontre de la volonté de plusieurs alliés, elle réhabilite l'idée de la guerre comme simple continuation de la politique extérieure. Ce faisant, les États-Unis entrouvrent la porte au retour de l'état de guerre.. Dario Battistella s'efforce, dans un essai neuf et stimulant, de comprendre les raisons de l'opération « Liberté en Irak », sa portée et sa signification pour l'ordre international au XXIe siècle.. En s'appuyant sur la théorie et l'histoire des relations internationales, il démontre qu'au fil du temps une société internationale a vu le jour et un ordre pacifié plus ou moins stable dont les États-Unis ont d'ailleurs été le principal promoteur. Or, l'opération, « Liberté en Irak » rompt brusquement avec cette évolution, en réintroduisant des pratiques caractéristiques du droit du plus fort. Pourquoi ce retournement ? Le nouveau comportement américain renvoie-t-il à de simples causes conjoncturelles d'ordre intérieur ou à des explications liées à l'évolution du système international ? Peut-on en évaluer la signification ? Quelles suites éventuelles sont à craindre en ce début du XXIe siècle ?.