couverture

Céder n'est pas consentir

Leguil, Clotilde

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Résumé

Un essai à la fois clinique et politique qui porte sur la question du consentement. En s'appuyant sur la psychanalyse, la philosophie et la littérature, l'auteure insiste sur la nécessité éthique d'établir une frontière entre l'action de consentir et celle de céder. Elle examine les différents degrés du se laisser faire et montre comment la limite entre chacun d'eux peut devenir trouble.

Biographie de l'auteur.e

Clotilde Leguil est psychanalyste et philosophe. Elle est professeur au département de psychanalyse de l'université Paris 8 Saint-Denis et membre de l'École de la cause freudienne. Elle est l'auteur de plusieurs essais, dont L'Être et le Genre, homme/femme après Lacan et « Je », une traversée des identités (Puf, 2015 et 2018).

Quatrième de couverture

Céder n'est pas consentir

« Céder n'est pas consentir. » Cela semble une évidence. Il faut affirmer l'existence d'une frontière entre « céder » et « consentir ». Pourtant, il existe quelquefois une proximité dangereuse entre les deux. Le consentement en effet comporte toujours un risque : jamais je ne peux savoir à l'avance où celui-ci me conduira. Se pourrait-il dès lors que le consentement laisse la voie libre au forçage ? L'expérience de la passion, l'angoisse dans le rapport à l'autre, l'obéissance au Surmoi peuvent brouiller la frontière au sein même du sujet entre le consentement et le forçage.

À partir de l'actualité du mouvement #MeToo et du récit de Vanessa Springora, Clotilde Leguil explore les racines subjectives du consentement. Depuis la psychanalyse, elle montre que le désir n'est pas la pulsion et que la confrontation au forçage laisse une marque ineffaçable.

Pourquoi ne puis-je rien en dire une fois que celui-ci a eu lieu ? Comment à nouveau consentir à dire ?