couverture

Heidegger et la question du temps

Dastur, Françoise

  • Éditeur : PUF
  • Collection : Philosophies
  • ISBN 9782130594154
  • Paru le 23 janvier 2012
  • 22,95 $ *
  • Philosophie

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Résumé

Les problèmes de la fondation phénoménologique de la logique, de la temporalité de la conscience, de l'intersubjectivité et de l'histoire ont étés choisis ici comme les foyers d'une interrogation sur le transcendantalisme et l'idéalisme husserliens.

Quatrième de couverture

La question que Martin Heidegger a posée à l'ensemble de la tradition occidentale est celle du sens de son concept fondamental, celui de l'être. En révélant que c'est à partir du temps que nous comprenons l'être, il a montré que la philosophie trouve son origine dans l'existence d'un être qui ne peut plus être compris, comme le veut la philosophie moderne depuis Descartes, comme un sujet centré sur lui-même. La question du temps n'est donc pas pour lui une question philosophique parmi d'autres, mais celle qui seule peut donner accès à ce qui constitue l'humanité comme telle. Ce que Martin Heidegger accomplit en posant la question du rapport de l'être et du temps, c'est cette «révolution du mode de penser» que requiert la prise en vue de l'essentielle finitude de l'homme et de l'être. La mise en évidence de l'historialité foncière de la pensée philosophique implique que celle-ci ne puisse plus se définir comme une pure théorie et qu'elle exige un engagement existentiel qui ne la met pas à l'abri de l'erreur. C'est uniquement à partir d'une telle conception de la pensée que l'on peut comprendre l'engagement politique de Martin Heidegger, ce qui ne signifie nullement l'excuser..