couverture

Conduites à risque : des jeux de mort au jeu de vivre

Le Breton, David

  • Éditeur : PUF
  • Collection : Quadrige Essais, débats
  • ISBN 9782130545385
  • Paru le 26 avril 2004
  • 22,95 $ *

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Depuis la fin des années 1970, les activités à risque connaissent un réel succès. Nouveaux aventuriers, sportifs de l'extrême mais aussi jeux et activités à risque des jeunes générations se développent et suscitent l'inquiétude. Ces passions modernes du risque naissent du désarroi moral des sociétés occidentales dans lesquelles l'individu cherche ses marques. Cet essai décrypte ces jeux de mort.

Biographie de l'auteur.e

  • David Le Breton est professeur à l'Université Marc-Bloch de Strasbourg : Il est auteur de nombreux essais d'anthropologie parmi lesquels, Anthropologie du corps et modernité (PUF, coll. Quadrige, 2001), Signes d'identité. Tatouages, piercings et autres marques corporelles (Éd. Métailié) ou La peau et la trace. Sur les blessures de soi (Éd. Métailié).

Quatrième de couverture

Conduites à risque

  • « La notion de conduites à risque est ici entendue comme un jeu symbolique ou réel avec la mort, une mise en jeu de soi non pour mourir, bien au contraire, mais qui soulève la possibilité non négligeable de perdre la vie ou de connaître l'altération des capacités physiques ou symboliques de l'individu. Elle témoigne d'un affrontement avec le monde dont l'enjeu n'est pas de mourir mais de vivre plus. »
  • Nouveaux aventuriers, sportifs de l'extrême, mais aussi activités et jeux « à risque » connaissent un succès considérable et suscitent l'inquiétude lorsqu'il s'agit de jeunes enfants.Comment interpréter et comprendre ces conduites alors que la société dans son ensemble semble préoccupée par des programmes de prévention, des mesures de précaution et de risque zéro ? Cet essai passionnant décrypte ces « jeux de mort », cette confrontation symbolique à travers laquelle l'individu confirme son sentiment d'identité, contrôle son existence et semble y trouver « un supplément d'âme ».