couverture

Sociologie de la religion (économie et société)

Weber, Max

  • Éditeur : Flammarion
  • Collection : Champs Classiques
  • ISBN 9782081307704
  • Paru le 14 janvier 2014
  • 21,95 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

Dix textes écrits par M. Weber entre 1904 et 1920, donnant une vue générale des fondements théoriques de sa sociologie des religions. Plutôt que d'insister sur les différences culturelles et interreligieuses, il s'intéresse aux lignes de conflits internes à toutes les religions.

Biographie de l'auteur.e

Max Weber (1864-1920), sociologue et économiste allemand, est, avec Vilfredo Pareto, Émile Durkheim, Georg Simmel et Karl Marx, l'un des fondateurs de la sociologie moderne. Il est notamment l'auteur de L'Éthique protestante et l'Esprit du capitalisme (Champs).

Quatrième de couverture

Sociologie de la religion

Achevée pour l'essentiel en 1913, la Sociologie de la religion est le grand manuel synthétique qui fait pendant, aux études de Max Weber sur le protestantisme, le judaïsme et les religions de l'Asie. Initialement conçue comme une section de l'ensemble posthume Économie et société, cette étude fait ici l'objet d'une édition séparée et d'une traduction annotée et commentée par la sociologue Isabelle Kalinowski.

Max Weber y livre les outils d'une approche à la fois systématique et remarquablement subtile des pratiques religieuses : la Sociologie de la religion est non seulement une source d'inspiration pour le sociologue, l'historien ou l'anthropologue, mais aussi une leçon de tolérance par l'éducation à la finesse du regard.

En rupture avec l'évolutionnisme ethnocentrique de son époque, Weber insiste moins sur les différences culturelles et interreligieuses que sur les lignes de conflits internes à toutes les religions. Une violente tension sociale oppose selon lui le pôle occupé par les détenteurs professionnels du « savoir » religieux, attachés à la définition de dogmes et à la préservation de la stabilité des institutions, au pôle où se retrouvent à la fois des « prophètes » et des « virtuoses » religieux en rupture avec les rites et les institutions, ainsi que des laïcs toujours soucieux de rappeler que la religion doit aussi répondre à des attentes « magiques » de bienfaits dans la vie quotidienne et de secours face à l'âpreté du destin.