couverture

Tête coupable (La)

Gary, Romain

  • Éditeur : Gallimard
  • Collection : Folio
  • 384 pages
  • ISBN 9782070372041
  • Paru le 24 juin 1980
  • 14,95 $ *

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Résumé

Qui est l'homme qui se cache à Tahiti sous l'apparence d'un Picaro, une réincarnation moderne de ces aventuriers sans loi ni scrupules du Siècle d'Or espagnol ? Cohn joue à s'encanailler pour jeter bas le poids écrasant du monde et faire taire son bêle-âme idéaliste. Dansant d'une identité à l'autre, il échappe aux périls mortels qui le guettent. Il continue jusqu'au bout sa danse comique libératrice, même lorsque la véritable identité de ce dissident est découverte et qu'il est invité à reprendre la place élevée qui fut la sienne parmi les illustres responsables de ce temps.

Biographie de l'auteur.e

Romain Gary, né Roman Kacew à Vilnius en 1914, est élevé par sa mère qui place en lui de grandes espérances, comme il le racontera dans La promesse de l’aube. Pauvre, «cosaque un peu tartare mâtiné de juif», il arrive en France à l’âge de quatorze ans et s’installe avec sa mère à Nice. Après des études de droit, il s’engage dans l’aviation et rejoint le général de Gaulle en 1940. Son premier roman, Éducation européenne, paraît avec succès en 1945 et révèle un grand conteur au style rude et poétique. La même année, il entre au Quai d’Orsay. Grâce à son métier de diplomate, il séjourne à Sofia, New York, Los Angeles, La Paz. En 1948, il publie Le grand vestiaire, et reçoit le prix Goncourt en 1956 pour Les racines du ciel. Consul à Los Angeles, il quitte la diplomatie en 1960, écrit Les oiseaux vont mourir au Pérou (Gloire à nos illustres pionniers) et épouse l’actrice Jean Seberg en 1963. Il fait paraître un roman humoristique, Lady L., se lance dans de vastes sagas : La comédie américaine et Frère Océan, rédige des scénarios et réalise deux films. Peu à peu les romans de Gary laissent percer son angoisse du déclin et de la vieillesse : Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable, Clair de femme. Jean Seberg se donne la mort en 1979. En 1980, Romain Gary fait paraître son dernier roman, Les cerfs-volants, avant de se suicider à Paris en décembre. Il laisse un document posthume où il révèle qu’il se dissimulait sous le nom d’Émile Ajar, auteur d’ouvrages majeurs : Gros-Câlin, La vie devant soi, qui a reçu le prix Goncourt en 1975, Pseudo et L’angoisse du roi Salomon.