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Le narrateur raconte à son éditeur mourant ses pensées et ses souvenirs, à propos de la Grèce, d'Orthodoxie, une fille qui anime l'équipe de football des SDF d'Athènes, des armateurs grecs, mais aussi de la mémoire, de cet autel érigé autrefois au Parthénon, dédié à l'oubli, et enfin d'un mot disparu que le narrateur a justement oublié : clarinette. Prix François Billetdoux 2015.
Vassilis s'aperçoit un jour qu'il a oublié le mot «clarinette». Il voit des clarinettes partout, mais le mot ne revient pas, ni en français, sa langue d'adoption, ni en grec, sa langue natale. Pourquoi perd-on la mémoire ?. À Paris, son éditeur, qui est aussi son plus ancien et plus cher ami, a un cancer. Il le veille. La maladie progresse. Les souvenirs affluent, émouvants et cocasses.. À Athènes aussi la crise mine la société. Le racisme se répand dans la ville autrefois si accueillante pour les métèques. Voici pourtant une jeune fille nommée Orthodoxie qui anime l'équipe de football des SDF, et Lilie, qui, à cent un ans, tricote des pull-overs pour les enfants défavorisés.. Au Parthénon, les Anciens ont élevé un autel à l'oubli. On écrit toujours sur des absences, n'est-ce pas ? L'oeil vif, la plume rapide, Vassilis Alexakis a quelque chose du funambule sur son fil..