couverture

Einsatzgruppen : sur les traces des commandos de la mort nazis

Prazan, Michaël

  • Éditeur : Seuil
  • ISBN 9782020992909
  • Paru le 18 octobre 2010
  • 46,95 $ *
  • Histoire

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Résumé

M. Prazan revient sur les lieux des massacres perpétrés par les Einsatzgruppen, chargés de sécuriser et de planifier les lieux où étaient perpétrés les massacres. Il a sillonné l'Europe de l'Est à la recherche de survivants et de témoins. Avec des interviews et la liste des responsables des Einsatzgruppen.

Quatrième de couverture

Littéralement, « Einsatzgruppen » signifie « groupes d'intervention ». La mission de ces 3 000 hommes lancés à partir de juin 1941 dans le sillage des armées allemandes à la conquête de l'URSS était de « liquider » les ennemis potentiels du Reich. Ils furent les exécutants zélés de la première phase de « la solution finale de la question juive ». Hommes, femmes, enfants, tous sont visés, abattus dans de grandes fusillades par les formations allemandes et leurs auxiliaires locaux. Trois mois après le massacre du ravin Babi Yar, à Kiev, où 33 771 personnes sont exécutées en deux jours, les États baltes sont déclarés « Judenfrei » ; libres de Juifs. À l'été 1942, ce sont près de 1,5 million de Juifs qui ont été assassinés par les Einsatzgruppen. La même année, la décision est prise par Hitler de poursuivre l'extermination des Juifs occidentaux dans des camps de la mort et d'effacer les traces des massacres perpétrés à l'Est. Pour ce faire, les nazis forment des commandos d'hommes juifs chargés de déterrer et de brûler les cadavres, et eux-mêmes promis à une mort certaine.. « Soixante-cinq ans plus tard, sillonnant l'Europe de l'Est, des États baltes aux confins de la Roumanie, de la Galicie à la Crimée, je suis allé à la rencontre des témoins, des rares survivants et de leurs bourreaux. J'ai arpenté les ravins, les champs, les marais et les villes qui furent le théâtre des exécutions de masse. J'ai retrouvé les rares sépultures, les fosses anonymes et les lieux de mémoire ; autant de stigmates laissés par ce cataclysme sans précédent. Ici, le présent se mêle à l'histoire, la géographie est le cadastre d'un gigantesque cimetière. »
M. P..