couverture

Québécois (Les)

Pivot, Laurence

  • Éditeur : HD ateliers Henry Dougier
  • Collection : Lignes de vie d'un peuple
  • ISBN 9791031203188
  • Paru le 10 avril 2017
  • 19,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Deux journalistes franco-canadiennes font un portrait des Québécois à travers la rencontre d'un immigré hongrois, un producteur de télévision, ou encore une journaliste d'origine marocaine. Elles mettent en avant les évolutions sociales au Québec en matière de droit des femmes et des homosexuels, d'économie ou d'éducation.

Quatrième de couverture

!!TL!! Les québécois . Mais qu'ont-ils de si spécial, ces francophones d'Amérique du Nord qu'on appelle communément « cousins » et qu'on adore sans vraiment les connaître ? Peut-être cette façon si particulière d'être libres. Libres de parler encore français dans un océan anglophone, libres de rester sur leur quant-à-soi, ni tout à fait dans ni tout à fait hors du Canada. Libres de manifester des valeurs distinctes et de se mobiliser ardemment pour les défendre : l'accès au savoir, la place du collectif, l'égalité homme-femme, la concertation. Décomplexés à l'image de leurs artistes qui rayonnent dans le monde, les Québécois osent et innovent sur la scène internationale. Pour mieux vous en parler, nous avons visité une des 1 300 coopératives d'habitation de la province, leader mondial de l'entrepreneuriat collectif, arpenté un nouveau quartier « solidaire » de Montréal, voyagé dans les lointaines régions d'un Nord méconnu mais tant convoité. Nous avons rencontré des entrepreneurs audacieux, des militants de la nouvelle génération, des artistes qui réinventent leur folklore, des « néo-Québécois » d'origine hongroise, marocaine ou vietnamienne qui tentent des accommodements raisonnables pour inventer un vivre-ensemble réussi. Des « pure laine » affranchis de leur passé de Canadiens français et qui se cherchent de nouveaux héros, des Anglo-Québécois qui sortent du placard et des autochtones revendiquant leur empreinte culturelle. Un peuple bouillonnant de créativité, obsédé par le consensus, ambivalent, joyeux, soucieux du bien commun, qui cherche avec audace à conjuguer identité nationale, citoyenneté ouverte et mondialisation.. Céline Boyer, artiste photographe, a invité des personnes d'origines différentes à témoigner sur leurs ancêtres, leurs racines. La série de photographiesEmpreintes(publiée aux éditions Parenthèses en 2013) mêle le tracé cartographique de leurs origines au « portrait » d'une main à chaque fois unique. . Emblématique, cette main personnifie la collection « Lignes de vie d'un peuple », centrée sur la vie réelle des gens. En couverture, la main de Gérard, Québécois : . Gérard, 53 ans . Je m'appelle Gérard Lamarche, j'ai 53 ans et je suis un Québécois « pure laine », comme on dit chez moi. Mon ancêtre paternel est arrivé de Vay, en Normandie, le 13 septembre 1665 exactement. Soldat au service du roi Louis XIV en Nouvelle-France, il s'appelait Jean Bricault, dit Lamarche. C'est son patronyme que ma lignée a adopté. Côté maternel, j'ai un ancêtre anglais, de Jersey. Un mécanicien pour les grandes compagnies de pêche, débarqué un beau jour sur les côtes canadiennes au début du XXe siècle pour ne jamais repartir. Sans doute aussi que j'ai un peu de sang amérindien, mais ça, on ne le sait jamais, les curés n'enregistrant pas les noms des « sauvages » dans les baptistères... Ma