couverture

De la mondialisation au local

Changer d'échelle pour décarboner la planète

Laval, Jacques

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

L'auteur propose dans son premier essai une relecture différente à propos de ce que l'on entend couramment de l'obsolescence, des bas prix, des impacts des multinationales (les externalités) et de la globalisation ; en somme de l'organisation consumériste systémique de notre société. Il nous décrit pourquoi la « mondialisation » ne fonctionne pas et surtout comment elle met les démocraties en danger. Jacques Laval propose donc des solutions radicalement différentes et novatrices à commencer par un changement d'échelle qui s'installe par le redéploiement de l'économie locale soutenable : définition d'un produit soutenable, de l'entrepreneuriat soutenable, développement d'une culture matérielle, création de petites entreprises et petits commerces soutenables et, bien sûr, l'achat local.

Biographie de l'auteur.e

Avec plus de vingt-cinq années d'expérience en design de produits à titre de consultant dans le secteur manufacturier, Jacques Laval a eu l'occasion de réaliser des études, ainsi que de nombreux produits, équipements et systèmes pour une variété d'entreprises au Canada, aux États-Unis et en Chine. D'autre part, il a démarré et dirigé pendant six ans une start-up en « haute technologie », dans le secteur émergent de la domotique ou « maison intelligente » en concevant avec une équipe chevronnée le premier système domotique canadien (Domotique Secant, 1988-1993). Jacques Laval a enseigné aussi le design industriel au CEGEP Dawson College (Montréal), au sein d'un programme qu'il a créé avec deux collègues (1994-2017).

Quatrième de couverture

À l'ère dite de la mondialisation, nous ne maîtrisons plus rien, pas plus sur le plan politique que sur le plan économique. Seules les multinationales ont la « maîtrise totale de l'air ». Les « piétons » que nous sommes sont de plus en plus démunis face à cette suprématie qui semble imparable. Cette maîtrise, les trop grandes entreprises la construisent sur une extraction sans limite des ressources et un accès illimité aux exutoires pour y balancer les chutes et les déchets d'une production massive que nous achetons à bas prix. Nous faisons face à un incontournable mur climatique mais pas seulement... Nous faisons tout trop grand, à une échelle sans commune mesure avec les capacités de la planète, qui n'a pas les ressources, et encore moins les exutoires, pour absorber les pollutions de nos rêves de consommation illimitée. Notre société consumériste est au coeur du problème dans lequel nous nous embourbons un peu plus tous les jours. Nous devons changer d'échelle afin de réduire sérieusement notre empreinte écologique, à commencer par le carbone, passer au « local » afin de développer une société soutenable à l'échelle de l'environnement et de ses capacités à nous soutenir. Pouvons-nous nous extraire de cette économie mondialisée surdimensionnée, de ce mode de vie destructeur pour la planète... ? Allons-nous devoir reculer, retourner aux bougies ? Bien sûr que non ! Mais il faudra développer de nouvelles façons de faire soutenables et un mode de vie moins lourd, une région à la fois, l'une après l'autre, partout sur la planète. Cette nouvelle économie est à portée de main : nous avons le savoir-faire, les technologies existantes et les équipements déjà en main... Reste à plonger.