couverture

Racines modernes de la ville contemporaine

Distances et formes de résilience

  • Éditeur : MetisPresses
  • Collection : VuesDensemble. Essais
  • ISBN 9782940563531
  • Paru le 15 octobre 2019
  • 41,95 $ *
  • Arts

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Résumé

Issues d'une journée d'études, ces contributions proposent une réflexion sur les enjeux de l'urbanisme contemporains qui doivent répondre aux préoccupations écologiques tout en satisfaisant les attentes et les besoins des habitants. Des exemples en Europe et dans les pays en voie de développement ou à forte concentration permettent de saisir la complexité de la problématique.

Quatrième de couverture

À presque un siècle de la Déclaration de La Sarraz, acte fondateur des Congrès internationaux d'architecture moderne et, par extension, de l'urbanisme moderne, des questions nouvelles se posent pour le futur d'une planète majoritairement urbaine. Largement connue et en partie justifiée, la critique à l'égard des principes des CIAM, des projets et des résultats concrets en découlant n'a jamais suffisamment tenu compte de leur décalage avec les défis environnementaux et sociaux de la ville contemporaine. Conçu pour atteindre des objectifs d'émancipation sociale, le cadre urbain des derniers cent ans se doit d'être évalué quant à sa résilience face aux crises écologiques qui s'annoncent. En somme, quid de la ville moderne en tant que relais entre la première modernité et le projet de transition écologique ?. Cet ouvrage aborde cette problématique aussi bien sous un angle théorique et critique, qu'à travers l'étude de l'évolution de la ville moderne dans son épicentre géographique européen et en dehors de celui-ci. Des thèmes de recherche originaux sont ainsi esquissés entre visions globales et cas d'étude, diagnostics et prospectives, en reconstituant les trajectoires d'éminentes personnalités et de collectifs dynamiques. Il s'en dégage une aporie disciplinaire saisissante, celle de la trajectoire prise par la ville du 20e siècle, sans doute prometteuse pour les individus, mais fort ambiguë pour les communautés et certainement trop exigeante pour la biosphère..