couverture

Nuit du violoncelliste (La)

Dix romans accélérés

Lévy, Bernard

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Résumé

Faites l’expérience : laissez-vous prendre par les péripéties où vous conduit le texte que vous avez choisi. Vous en aurez bien vite plein la vue ; il sera temps alors de fermer les yeux. Et ce ne seront plus ni des phrases ni des mots qui défileront dans votre tête mais des images fixes ou mobiles associées et assorties à des sons. Oui, ces caractères typographiques, fils d’écritures sages ou folles, immobiles ou animées, brûlantes ou douces qui se frôlent, s’entrechoquent, se caressent, se froissent ou se fracassent, vous invitent à ouïr leur bruitage. Dans le roman accéléré, les images sonores résonnent mot à mot et ligne à ligne avec d’infinies nuances. C’est dire l’importance de leur musicalité. D’ailleurs, ce n’est nullement un hasard si toutes les histoires qui composent la suite de romans accélérés La nuit du violoncelliste ont pour trame, contexte ou prétexte la musique.

Biographie de l'auteur.e

Bernard Lévy est l’auteur d’un recueil de poésie, La nuit des interrogations (Simon Blais et Babel Éditeur), d’un recueil de nouvelles, Un sourire incertain (Triptyque), ainsi que d’un recueil de dialogues, Comment se comprendre autrement que par erreur (Triptyque et Babel Éditeur). Il a également collaboré à divers périodiques littéraires et artistiques, tels que Spirale, Liberté, Mœbius, ainsi qu’à des revues scientifiques. Il a aussi été chargé de cours à l’Université de Montréal, où il a enseigné pendant plus de 25 ans la rédaction pour les médias écrits et la vulgarisation scientifique. Depuis 1992, il dirige la revue Vie des Arts.

Quatrième de couverture

UNE NOUVELLE FAÇON DE RACONTER UNE HISTOIREDans la préface, rédigée en forme de conversation imaginaire, l’auteur déclare avec un brin d’humour à Ludovico Tagliatti, un éditeur fictif, qu’il s’agit de romans « qu’on lit les yeux fermés ». Avec tout autant d’aplomb, il suggère qu’il instaure peut-être une façon originale de raconter une histoire. Rien de moins !Dans La nuit du violoncelliste, les personnages n’ ont presque pas de passé, leur physique est à peine esquissé, leurs goûts, leurs travers, leurs qualités, leurs amours sont momentanément absents et même leurs noms. « Leur consistance, leurs forces, leurs faiblesses se révèlent non seulement par les relations qu’ils entretiennent les uns avec les autres mais surtout par leur comportement face à des situations inouïes. »Situations inouïes « assurément propres à la littérature, déclare Bernard Lévy, quand la littérature mène là où ni la philosophie ni la science ne peuvent aller ! »Mais ce n’est pas tout : parmi ses nombreuses extravagances, le roman accéléré se démarque en proposant une progression non linéaire du récit sans jamais tomber dans le coq-à-l’âne, en sollicitant les rouages d’une logique de la contradiction du type de deux choses l’autre. Il offre aussi une perception cinématographique de la narration par des jeux d’ellipse, des visions panoramiques des lieux de l’action, de flash-back. La suite des romans accélérés de la Nuit du violoncelliste se particularise par l’intégration de lignes musicales et d’authentiques bruitages. Les phrases et les chapitres sont courts. Cependant, paradoxe, les romans accélérés exigent d’ être lus lentement, très lentement. La nuit du violoncelliste : un ouvrage excentrique et jubilatoire, une écriture suave et débridée, une démarche littéraire unique d’exploration de l’imaginaire.