couverture

Sotto l'immagine

Nathanaël

  • Éditeur : Mémoire d'encrier
  • 88 pages
  • ISBN 9782897122461
  • Paru le 11 août 2014
  • 13,95 $ *
  • Poésie

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Résumé

« Mais je n’ai aucune preuve du cinéma. »De Sotto l’immagine, l’on peut dire qu’il s’agit d’un texte sur la dictature, ou la pluie. Partant d’un fragment d’Antonioni, et axé sur une idée fugitive de l’image captée, il pourrait tout aussi bien être un traité de l’intraduisible.Pris entre une photographe et un cinéphile, il énonce un état des lieux d’une pensée anachronique infiltrée par un présent cinématographique.De langue en lacune, l’histoire, qui se réclame d’une absence d’antériorité,est celle d’une déroute interrogée par des voix venues de différents ailleurs — Orson Welles, Ingeborg Bachmann, Sergio Larraín, Alejandra Pizarnik, Galina Oustvolskaïa... Mais peut-êtres’agit-il d’un étonnement, tout simplement.

Biographie de l'auteur.e

Nathanaël est née à Montréal en 1970. Essayiste, poète et photographe, auteure d’une vingtaine d’ouvrages écrits en anglais et en français, Nathanaël a traduit Édouard Glissant, Hervé Guibert, Danielle Collobert et Catherine Mavrikakis. Elle a reçu de nombreuses distinctions dont le Prix Alain-Grandbois, la bourse du Centre National du Livre de France, la bourse du PEN American Center. Son prochain livre Sotto l’immagine, un essai sur la traduction, la photographie, la littérature et l’art, paraît chez Mémoire d’encrier le 12 août 2014. Ses livres paraissent en France, aux États-Unis. Au Québec, ses ouvrages ont été publiés chez Le Quartanier, l’Hexagone, TROIS, Nota Bene… Elle a publié Sotto Limmagine chez Mémoire d'encrier (2014). Nathanaël vit à Chicago.

Quatrième de couverture

Point de vue de l’auteur :Il s'agit avant tout, pour moi, d'une réflexion sur la dictature. Il est important, je pense, de souligner l'importance de l'impossibilité pour la première personne du récit d'assumer le je qui lui est imputé. Tout part de là, de l'impossibilité du cinéma, et des désaccords de tout genre produits par des lectures simultanées de textes dans plusieurs langues, sans oublier la mise en abîme produite par l'exploitation du récit de Feder. C'est l'image même—évoquée à la fois par la photographe et le cinéphile—qui est mise en examen, et dont la traduction (c'est-à-dire l'intraductible) tire des épreuves: historiques.