couverture

Marguerite Viard, fille du roi devenue cleptomane : Nouvelle-France, 1652-1715

Myre, Marcel

  • Éditeur : GID
  • ISBN 9782896340736
  • Paru le 15 septembre 2010
  • 29,95 $ *
  • Histoire

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Résumé

Marguerite Viard est une femme presque inconnue en Nouvelle-France. Orpheline de père, elle arrive à Québec en 1671 avec le contingent des Filles du roi. Après la rupture de deux contrats de mariage, elle épouse un soldat pour venir fonder un foyer à Chambly. Devenue veuve avec quatre enfants, elle se marie avec un maçon de Saint-Lambert. C'est à cet endroit que Marguerite aurait commencé à commettre des vols chez ses voisins. Devenue de nouveau veuve sans autre enfant, elle se marie une troisième fois et le couple sent le besoin de quitter les lieux pour aller se fixer à la rivière Saint-Pierre, en retrait de Ville-Marie. Cependant, Marguerite continue à perpétrer des vols de toutes sortes et elle devient, disons-le, cleptomane. Rejetée par ses voisins, violentée et blessée physiquement par l'un d'eux, elle est finalement jetée en prison. Heureusement, son mari réussit à la faire libérer en promettant au juge de la corriger de son vilain défaut. Quoi qu'il en soit, réussira-t-elle à se défaire de cette terrible manie? Malgré ses obsessions qui l'éloignent de son entourage, Marguerite Viard donne naissance à dix enfants, accomplissant ainsi la mission que le roi lui avait confiée. Puis, malade et avancée en âge, elle dicte elle-même au notaire ses dernières volontés. Elle décède quelques jours plus tard à l'âge respectable de soixante-trois ans.

Biographie de l'auteur.e

Ingénieur de profession, Marcel Myre a fait carrière principalement comme cadre supérieur dans les établissements du réseau de l'éducation et de la santé. Membre de plusieurs sociétés de généalogie et d'histoire, il est actuellement président du conseil d'administration de la Société de généalogie de Longueuil. Il est l'auteur de À la mémoire des Myre (2001), Le meurtre de Théodore Myre, forgeron de Sainte-Barbe (2002) et de L'Histoire du Collège de Saint-Louis-de-Gonzague (2004). Très intéressé à l'histoire de la Nouvelle-France, il a aussi publié L'Autre Marie Morin, une femme abandonnée en Nouvelle-France (prix Septentrion 2004 de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie) ainsi que Madeleine Matou, la femme du meurtrier de Boucherville (2006). Par la suite, Marcel Myre s'est captivé pour l'histoire de son ancêtre, Marguerite Viard. En parcourant les archives civiles, religieuses et judiciaires, il a découvert ses nombreux déboires, mais aussi ses instants de bonheur.

Quatrième de couverture

Marguerite Viard est une femme presque inconnue en Nouvelle-France. Orpheline de père, elle arrive à Québec en 1671 avec le contingent des Filles du roi. Après la rupture de deux contrats de mariage, elle épouse un soldat pour venir fonder un foyer à Chambly. Devenue veuve avec quatre enfants, elle se marie avec un maçon de Saint-Lambert. C'est à cet endroit que Marguerite aurait commencé à commettre des vols chez ses voisins. Devenue de nouveau veuve sans autre enfant, elle se marie une troisième fois et le couple sent le besoin de quitter les lieux pour aller se fixer à la rivière Saint-Pierre, en retrait de Ville-Marie. Cependant, Marguerite continue à perpétrer des vols de toutes sortes et elle devient, disons-le, cleptomane. Rejetée par ses voisins, violentée et blessée physiquement par l'un d'eux, elle est finalement jetée en prison. Heureusement, son mari réussit à la faire libérer en promettant au juge de la corriger de son vilain défaut. Quoi qu'il en soit, réussira-t-elle à se défaire de cette terrible manie? Malgré ses obsessions qui l'éloignent de son entourage, Marguerite Viard donne naissance à dix enfants, accomplissant ainsi la mission que le roi lui avait confiée. Puis, malade et avancée en âge, elle dicte elle-même au notaire ses dernières volontés. Elle décède quelques jours plus tard à l'âge respectable de soixante-trois ans.