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Né en Suisse en 1936, émigré au Canada au milieu des années 1960 après avoir passé sept ans à l'université Harvard, l'historien des religions Michel Despland a enseigné, pendant presque cinquante ans, à ce qui sera bientôt l'université Concordia. Auteur d'une oeuvre considérable consacrée à l'histoire des idées, aux théories des religions et à des figures majeures de la littérature universelle, il revient ici sur son parcours et sur son apprentissage du monde tel qu'il se donne à voir dans la cohabitation quotidienne des peuples et des gens ainsi que dans leurs âpres luttes. Soucieux de saisir les idées religieuses dans la réalité concrète des hommes et des femmes historiques, il se tient loin de l'intellectualisme totalitaire au profit d'une sensibilité et d'une attention soutenue aux mille et une formes que prennent le dialogue et le conflit.
Michel Despland a contribué aux travaux de la Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme, et a notamment été membre du Conseil des universités et président de la Société québécoise pour l'étude de la religion. Il est membre de la Société royale du Canada. En 2014, l'université du Québec à Montréal lui a remis un doctorat honorifique.
Né en Suisse en 1936, émigré au Canada au milieu des années 1960 après avoir passé sept ans à l'université Harvard, l'historien des religions Michel Despland a enseigné, pendant presque cinquante ans, à ce qui sera bientôt l'université Concordia. Auteur d'une oeuvre considérable consacrée à l'histoire des idées, aux théories des religions et à des figures majeures de la littérature universelle, il revient ici sur son parcours et sur son apprentissage du monde tel qu'il se donne à voir dans la cohabitation quotidienne des peuples et des gens ainsi que dans leurs âpres luttes. Soucieux de saisir les idées religieuses dans la réalité concrète des hommes et des femmes historiques, il se tient loin de l'intellectualisme totalitaire au profit d'une sensibilité et d'une attention soutenue aux mille et une formes que prennent le dialogue et le conflit. Admirateur de l'auteur du Contrat social, il rappelle que Rousseau « nous a montré que nous vivons dans l'histoire. L'hypothèse de la liberté exige une science sociale qui refuse de penser la société des hommes sur le modèle d'une colonie de marmottes, d'une meute de loups ou d'une association de marchands. En plus de leurs intérêts, les hommes ont des intentions, des aspirations, des déceptions », comme la littérature et la poésie nous l'ont depuis toujours appris.
