couverture

Libre jeu (Le)

Réflexion sur l'appropriation de l'activité ludique

Bonenfant, Maude

  • Éditeur : LIBER (QUÉBEC)
  • Collection : Liber
  • ISBN 9782895784975
  • Paru le 8 septembre 2015
  • 18,00 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

« Le jeu est souvent défini selon les catégories manichéennes du " bien " et du " mal ". Ici, il est accusé d'être cause d'une perte de temps, d'aliénation, de renfermement, de perte de repères ; là, loué pour être un moyen de socialiser, d'apprendre, de se découvrir, de se divertir. À la vérité, le jeu est inextricablement lié à des considérations éthiques et appelle à un questionnement sur le rapport que le joueur entretient avec lui. Les philosophes l'ont compris depuis longtemps. Il est l'occasion d'apprivoiser l'indétermination du monde en développant des moyens de se l'approprier. Ce que nous faisons du jeu est un apprentissage de ce que nous pouvons faire de notre vie. L'espace d'appropriation n'est pas exclusif à l'objet-jeu et le jeu, considéré comme une technique, devient un moyen de nous ménager un espace de liberté dans les limites de notre vie. Le jeu devient ainsi une éthique de vie. En s'appropriant le jeu du monde, en en actualisant la part virtuelle grâce à son imagination, l'individu prend d'autant plus part à la création du sens du monde. » ( M. B )

Biographie de l'auteur.e

Maude Bonenfant est professeur au département de communication sociale et publique de l'université du Québec à Montréal. Directrice du groupe de recherche Homo ludens sur les pratiques du jeu et la communication dans les mondes numériques, elle a notamment codirigé Socialisation et communication dans les jeux vidéo ( Presses de l'université de Montréal, 2011 ).

Quatrième de couverture

« Le jeu est souvent défini selon les catégories manichéennes du " bien " et du " mal ". Ici, il est accusé d'être cause d'une perte de temps, d'aliénation, de renfermement, de perte de repères ; là, loué pour être un moyen de socialiser, d'apprendre, de se découvrir, de se divertir. À la vérité, le jeu est inextricablement lié à des considérations éthiques et appelle à un questionnement sur le rapport que le joueur entretient avec lui. Les philosophes l'ont compris depuis longtemps. Il est l'occasion d'apprivoiser l'indétermination du monde en développant des moyens de se l'approprier. Ce que nous faisons du jeu est un apprentissage de ce que nous pouvons faire de notre vie. L'espace d'appropriation n'est pas exclusif à l'objet-jeu et le jeu, considéré comme une technique, devient un moyen de nous ménager un espace de liberté dans les limites de notre vie. Le jeu devient ainsi une éthique de vie. En s'appropriant le jeu du monde, en en actualisant la part virtuelle grâce à son imagination, l'individu prend d'autant plus part à la création du sens du monde. » ( M. B )