couverture

Idée de mondialisation (L')

Guy, Jean-Sébastien

  • Éditeur : LIBER (QUÉBEC)
  • ISBN 9782895781189
  • Paru le 23 avril 2007
  • 20,00 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

C’est à ces questions que répond cet ouvrage, qui a le grand mérite de laisser entendre que la description de la société peut être faite autrement que dans l’idiome de la mondialisation.

Quatrième de couverture

Les sociétés, dit-on, sont emportées par un vaste et irrépressible mouvement de mondialisation. Rien ne lui résiste, il modèle et remodèle aussi bien les identités que les liens entre personnes et entre groupes. Culture, politique, économie, techniques, savoirs, loisirs, tout trouve dans la mondialisation les raisons de ses ambitions comme les motifs de ses abdications. Il suffit pourtant de poser quelques questions simples: de quand date ce mouvement? de quoi est-il fait? pour s’aviser que la mondialisation n’est en réalité que le nom le plus récent par lequel la société nomme les phénomènes qui la constituent. «D’aucuns croient que la mondialisation est en train de changer le monde. C’est plutôt une façon d’expliquer comment le monde change. Car la mondialisation ne correspond pas à de nouveaux risques et à de nouvelles occasions, mais à une manière de mettre en ordre les événements qui se produisent au sein de la société.» En d’autres termes, «la mondialisation ne doit pas être comprise à la manière d’un développement plus ou moins long, ou comme structuration du monde dans son ensemble. La mondialisation n’est pas le moteur de l’histoire (ou un de ses moteurs). Elle n’est pas la force qui pousse et qui propulse les événements (ou une de ces forces). Elle n’est pas derrière, mais devant. Elle n’est pas dessous, mais dessus. En somme, la mondialisation est quelque chose qui a été construit plutôt que découvert.» Quand l’a-t-on construite, qu’est-ce qui en a rendu la formulation possible, en quoi consiste son discours? C’est à ces questions que répond cet ouvrage, qui a le grand mérite de laisser entendre que la description de la société peut être faite autrement que dans l’idiome de la mondialisation.