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Révolution des gaz de schiste (La)

Mousseau, Normand

  • Éditeur : Multimondes
  • 164 pages
  • ISBN 9782895441731
  • Paru le 9 novembre 2010
  • 24,95 $ *
  • Environnement

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Résumé

Jusqu’à présent, le débat sur les gaz de schiste au Québec a été dominé, avec raison, par la question environnementale. Les inconnues sont nombreuses et l’industrie n’a pas manifesté une volonté très grande d’aller au-devant des inquiétudes des populations. Malgré ces réserves bien réelles des citoyens, l’industrie continue de se développer à un rythme accéléré dans le reste de l’Amérique du Nord, aux États-Unis, bien sûr, mais aussi ailleurs au Canada. Elle est en voie d’exploser également en Europe et en Asie, surtout en Chine, bouleversant la donne énergétique au niveau planétaire.Pour comprendre les forces qui motivent les investisseurs et les gouvernements à soutenir ce secteur ici et ailleurs, il faut regarder au-delà de nos frontières. La révolution des gaz de schiste replace cette ressource dans le panorama énergétique mondial et explique pourquoi la planète s’intéresse à cette nouvelle filière. Ce livre fait bien sûr une place importante à l’aspect plus scientifique de l’exploitation de cette ressource, de la géologie aux risques environnementaux, et décrit les activités d’exploration et d’exploitation de cette ressource qui ont cours à travers le monde. Il présente aussi les différents modèles légaux et économiques qui encadrent l’exploitation des hydrocarbures dans le monde développé, de la Norvège au Québec, en passant par les États-Unis, l’Alberta et la Colombie-Britannique et souligne les particularités des gaz de schiste.Pour les opposants à l’implantation des gazières au Québec, cette dernière section semblera prématurée. L’auteur pense, qu’au contraire, il faut discuter au plus vite du modèle économique, environnemental et social que le Québec veut suivre en intégrant dans une réflexion plus large sur l’ensemble de ses ressources énergétiques cette filière non traditionnelle. Plus on attendra, plus son implantation risque de coûter cher, car les gazières auront alors eu tout le temps d’établir un rapport de forces légal et politique, basé sur une évaluation encore plus précise des ressources disponibles.