couverture

Et moi je suis une île

Phelps, Anthony

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Résumé

Voici quatre contes pour tous empreints de poésie fabuleuse et de facture onirique. Qu’arrive-t-il à l’île de Montréal quand elle se détache de ses amarres et remonte le fleuve Saint-Laurent, s’engage sur la mer, pique vers le sud et rend visite, entres autres îles, à celle d’Haïti, le temps d’une fin de semaine?

Quatrième de couverture

L’air était de cristal au-dessus de la ville et Montréal brillait de mille feux. Le Poète était arrivé en avance au rendez-vous de l’Île et faisait les cent pas sur la passerelle du pont Jacques-Cartier. Sous son bras, il tenait enroulées la carte du Québec et celle de la Caraïbe et son visage, éclairé par les phares des voitures qui passaient sans arrêt, avait quelque chose d’indiciblement doux.Soudain, sept heures sonnèrent au clocher des innombrables églises de la Cité. Ayant vérifié qu’il était bien sous le mât, au milieu du pont, le Poète se pencha vers le fleuve et dit tout bas : «Les îles ont une âme et rêvent de voyage ! »Cric… crac... croc… En quatre contes pour tous, le poète, romancier et diseur Anthony Phelps fait refleurir les grands sortilèges de l’enfance et ce goût pour l’aventure qui transporte avec fine malice le réel aux antipodes du réalisme.