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Roman sur la jeunesse d'Attila, otage de l'empereur Honorius, il forge son identité en réaction à l'Empire décadent. Le récit adopte à la fois le point de vue du jeune héros et celui de l'historien byzantin Priscus Panita, témoin de ce même pourrissement. Il est complété d'une autobiographie de l'auteur rédigée en 1929.
Né en 1884, Evgueni Zamiatine participe à l'insurrection de 1905. Après un exil en Angleterre, il revient en Russie en 1917, puis se retire du Parti, déçu par la révolution. Critiquant le pouvoir et la littérature prolétarienne, il demande à Staline l'autorisation de quitter le pays. Il s'installe à Paris en 1932, où il décède cinq ans plus tard.
Otage de l'Auguste Flavius Honorius, le jeune Attila découvre un empire décadent, un souverain n'ayant d'autre souci que son coq, une aristocratie s'adonnant à tous les vices. « Il était là, le front baissé, ses mèches drues de cheveux paraissaient des cornes. » C'est cet enfant, ce taurillon, qui, avec son peuple, balaiera l'ancien monde.
Roman posthume de Zamiatine, composé à la manière d'une symphonie inachevée, Le Fléau de Dieu est un véritable manifeste du mouvement des Scythes, représenté par les plus grands poètes et écrivains russes du début du XXe siècle, qui considérait la révolution de 1917 comme une impulsion messianique du peuple à même de bouleverser l'idéologie bourgeoise occidentale.