couverture

N'aie pas peur si je t'enlace

Ervas, Fulvio

  • Éditeur : L. Levi
  • Collection : Littérature étrangère
  • 272 pages
  • ISBN 9782867466502
  • Paru le 25 mars 2013
  • 32,95 $ *
  • Littérature étrangère

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Résumé

Un voyage de trente-huit mille kilomètres, qui commencera par la traversée des États-Unis en Harley Davidson. C’est cela que Franco Antonello souhaite pour le dix-huitième anniversaire de son fils, diagnostiqué autiste à l’âge de trois ans. Andrea est un ouragan imprévisible. Lorsqu’il marche, c’est sur la pointe des pieds. Les objets, il les aime rangés dans un ordre méticuleux. Quand il veut savoir qui il a en face de lui, il l’enlace afin de sentir ce que l’autre a dans le ventre et pour cette raison ses parents ont inscrit sur ses T-shirts : N’aie pas peur si je t’enlace. Pourtant ce voyage se fera, à travers les États-Unis et jusqu’en Amérique latine, mille fois plus inattendu que prévu… Sous le regard étonné et teinté d’humour du père, Andrea caressera les crocodiles, communiquera avec les chamans indiens, embrassera les jeunes filles… et enseignera à son père à se laisser aller à la vie. Il fera de cette expérience une aventure épique, difficile et grisante, imprévisible et captivante. Comme lui, qui dit vouloir devenir, malgré tout, un terrien.«L’extraordinaire périple de Franco et Andrea à travers les Amériques est une lecture à plusieurs niveaux… Et une fable fantastique sur la nature humaine.» La Repubblica

Biographie de l'auteur.e

Fulvio Ervas vit à Trévise et est l'auteur de plusieurs romans noirs. Il a raconté l'histoire de Franco et Andrea dans N'aie pas peur si je t'enlace.Entretien : Comment vous êtes-vous attelés à ce travail à quatre mains ?C’est Franco qui m’a entrepris un jour dans un café. Il avait pris des notes en pensant rédiger quelque chose à faire lire à ses amis et il m’a montré des photos du voyage. Et tout en parlant avec lui, j’ai aperçu plus loin ce grand garçon sur la pointe des pieds : il semblait vouloir dévisser les ampoules du ciel. C’est cette image qui m’a convaincu d’accepter!Et pratiquement, comment avez- vous travaillé ?Pendant onze mois nous nous sommes vus tous les vendredis. Je l’écoutais et j’écrivais. Ensuite j’ai travaillé au texte pendant un an. Pour finir, il y a eu plusieurs lectures avec l’éditeur pour éviter absolument tout chantage sentimental, toute mièvrerie. Et sur ce point nous étions tous d’accord!C’est vous qui avez choisi le titre de l’ouvrage ?Oui, lorsque Franco m’a raconté qu’Andrea enlaçait les gens pour savoir qui ils étaient… ce qu’ils avaient dans le ventre, en quelque sorte ! Et qu’ils avaient été obligés d’écrire sur ses T-shirts cette phrase énigmatique…Comment expliquer le succès de librairie ?Je pense que Franco parvient à transmettre dans le livre et dans les interviews qu’il donne son amour positif pour son fils. Sur le site de l’association Les Enfants des Fées sont arrivées huit mille lettres de remerciement. Et pour le reste il y a eu la presse et le bouche-à-oreille…