couverture

Poétique du traduire

Meschonnic, Henri

  • Éditeur : Verdier
  • Collection : Verdier poche
  • ISBN 9782864326779
  • Paru le 22 mai 2012
  • 31,50 $ *
  • Essais

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Résumé

La première partie de cette théorie d'ensemble de la traduction relie l'acte de traduire à la littérature, établit la poétique du traduire comme éthique et politique des rapports entre identité et altérité, dans les transformations du traduire. La théorie et la pratique étant inséparables, une seconde partie met des traductions à l'épreuve d'une poétique des textes.

Quatrième de couverture

Linguistique . Poétique du traduire . Ce livre est une théorie d'ensemble de la traduction.. Par son point de vue et son ampleur, il n'a pas d'équivalent parmi les ouvrages qui traitent du traduire.. Il propose une critique, c'est-à-dire une fondation, des principes qui relient l'acte de traduire à la littérature.. Il commence par l'examen des idées reçues, et l'histoire de la traduction en Europe, continent culturel bâti sur des traductions. L'objet est de fonder la nécessité de tenir l'acte de traduire, et ses résultats, par le fonctionnement des oeuvres littéraires. D'où une critique de l'étude des traductions comme discipline autonome, qui revient à la remettre aux seules questions de sens, en méconnaissant que le langage fait autant et plus qu'il ne dit.. La question de la poétique est comment.. Seule une théorie d'ensemble du langage et de la littérature peut situer la spécificité du traduire. Car on ne traduit pas seulement des langues, mais des textes. Si on l'oublie, cet oubli se voit. La théorie et la pratique sont inséparables. Les textes traduits vont du sacré à la poésie, au roman, au théâtre et à la philosophie. Ils passent par l'hébreu biblique, le grec ancien, le chinois classique, l'italien, l'anglais, l'allemand et le russe.. « Penseur, il dit ce qu'il fait ; praticien, il essaie de faire ce qu'il dit. Poète, traducteur, théoricien du langage, Henri Meschonnic n'a pas cessé depuis un quart de siècle de brocarder toutes les métaphysiques de l'indicible et de magnifier les bonnes raisons du faire. » (Libération, J.-B. Marongiu).