couverture

Symboles et allégories

Battistini, Matilde

  • Éditeur : Hazan
  • Collection : Guide des arts
  • ISBN 9782850259142
  • Paru le 5 mars 2004
  • 44,95 $ *
  • Arts

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Ce guide est un répertoire des symboles et des codes de représentation utilisés dans les oeuvres d'art pour permettre à tout spectateur de lire une oeuvre et reconnaître sa signification. Il est organisé en quatre sections thématiques : symboles du temps, de l'homme, de l'espace et allégories.

Quatrième de couverture

!!TL!! Dans la marge, une «fiche signalétique» indique pour chaque symbole ou allégorie l'étymologie de son nom, son origine, ses caractéristiques, les traditions religieuses et philosophiques ainsi que les divinités ou symboles qui lui sont liés, et, le cas échéant, les fêtes et dévotions correspondantes. . Avant le texte proprement dit, un chapeau présente les caractéristiques iconographiques essentielles de chaque sujet. . Dans les pages suivantes, consacrées à la fortune du sujet dans l'histoire de l'art, sont reproduites des images en pleine page.
. Étymologie du nom. Du latin monstrum, "signe des dieux", "prodige.
. Origine du symbole . Il résulte du mélange d'images provenant de l'Extrême-Orient, dont la signification symbolique originelle s'est perdue.
. Caractéristiques . Il représente tout ce qu'il y a d'obscur, d'inconnu et de mystérieux dans l'univers naturel et dans l'esprit humain. Dans le Moyen Age chrétien, la difformité devient la manifestation sensible du mal.
. Divinités et symboles en relation . Les Titans, les Gorgones, le Sphinx, les Ermyes, ou Furies, le Minotaure, l'hydre de Lerne, le lion de Némée, les harpes, les sirènes, Cerbère, le Léviathan, Satan, Lucifer; le dragon, le mal, le démon.
. · Le Caravage, Tête de Méduse, 1597. Florence.. Galleria degli Uffizi
. Le monstre est la personnification des forces cosmiques, sociales ou spirituelles pas encore bridées par un ordre rationnel. Dans la Grèce antique, les puissances destructrices de l'ordre sont représentées par des images de créatures hybrides et cruelles, comme Cerbère, l'hydre de Lerne, les Gorgones, les harpies ou les sirènes. Les Érmyes, ou Furies, incarnent au contraire une altération de l'ordre psychique.. Comme de nombreux symboles archétypaux, le monstre présente aussi une multiplicité d'aspects et donne lieu à différentes interprétations. En tant que "gardien d'un trésor" (les pommes du jardin des Hespérides, la Toison d'or), il est considéré comme un signe de la présence du sacré et du divin. Méduse elle-même, au regard pétrifiant, est la gardienne des mystères orphiques liés au culte lunaire. Dans les traditions ésotériques, "tuer le monstre" signifie libérer l'âme des obstacles psychiques qui l'empêchent de s'élever vers un ordre spirituel supérieur.. La littérature courtoise et la peinture de la Renaissance reprennent en partie le thème du monstre avec sa valeur initiatique et cognitive en transformant la lutte entre le chevalier et le dragon en un processus par lequel l'âme se libère des chaînes du corps ou bien en une allégorie politique contre la tyrannie.. Dans le christianisme, le Lucifer difforme personnifie l'idée de mal cosmique, et la dimension du monstrueux coïncide avec les tentations démoniaques, motif