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Essai historique qui examine la Fronde, cette crise qui secoua le royaume de France, entre 1648 et 1653. Sur fond de disette et d'épidémies, l'opposition politique s'est déchaînée contre le gouvernement de la reine régente, Anne d'Autriche et son premier ministre, le cardinal Mazarin, pour protester contre l'édification de l'Etat moderne voulu par Louis XIII et Richelieu.
Une époque haute en couleurs, remplie de bruit et de fureur : telle est l'image de la Fronde (1648 à 1653) dans la mémoire collective des Français. . Pendant la minorité de Louis XIV, sur fond de disette et d'épidémies, l'opposition politique se déchaîne contre le gouvernement d'Anne d'Autriche et du cardinal Mazarin. Des villes et des provinces entières entrent en dissidence jusqu'à tourner à la guerre civile. Et c'est non sans mal que la monarchie parvient à en venir à bout. De ce foisonnement d'événements enchevêtrés riche en rebondissements, on retient habituellement quelques épisodes dramatiques tels les barricades de Paris (août 1648) ou la bataille du faubourg Saint-Antoine (juillet 1652).. À l'appui des meilleures sources, Michel Pernot analyse ces cinq années de troubles et dément l'idée longtemps soutenue que la Fronde serait une révolution manquée, une sorte de préface ratée à 1789..
