couverture

Jours de colère : l'esprit du capitalisme

COLLECTIF

  • Éditeur : Descartes et Cie
  • Collection : Essai
  • ISBN 9782844461308
  • Paru le 13 juillet 2009
  • 35,50 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

Quatre contributions critiques sur le statut de l'économie. P. Sloterdijk évoque le mécanisme de la pyramide de Ponzi. F. Fukuyama propose un renversement de la conception économiste de la société. P. Dockès rappelle que cette conception n'est sans doute qu'une parenthèse dans l'histoire des civilisations. M. Guillaume, enfin, appelle à repenser la place de l'économie dans la mondialisation.

Quatrième de couverture

Cet essai n'est pas un livre d'économie.. C'est un essai sur l'économisme, la critique de son statut. Oh ! les beaux discours !... Refonder le capitalisme... pour mieux le consolider, et retrouver la croissance «durable» ; sauver son «esprit», mais quel esprit du capitalisme ?. Sous ses diverses formes, ses boursouflures financières dévastatrices, on trouve des racines communes : le marché et la concurrence, la guerre civilisée mais mal régulée de tous contre tous ; l'alliance avec la technoscience, Prométhée déchaîné qui se heurte aux limites de la planète ; le jeu comme divertissement généralisé, et pas seulement celui des financiers ou des escrocs plus ou moins démasqués.. Tout cela ayant à voir avec le goût irrépressible des hommes pour la démesure. Mais si l'ordre économique avait, à son origine, partie liée avec la spiritualité, il est devenu un culte voué à la cupidité. Et la colère, sourde ou vive, les angoisses, les frustrations s'accumulent. Pour éviter leur explosion, il faut cesser de placer l'argent, le profit et la croissance matérielle au centre de la mondialisation..