couverture

Adios a mama : nouvelles

Arenas, Reinaldo

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Résumé

Huit nouvelles écrites à La Havane, puis à Miami et New York, de 1963 à 1987, et rassemblées par l'auteur en un recueil peu de temps avant sa mort. Une évocation fantastique et lyrique de son île qui est une satire burlesque, d'une violence parfois scatologique en opposition avec tout interdit moral.

Quatrième de couverture

« Que savez-vous de lui ? Personne ne sait rien... Maintenant que Fidel Castro est tombé, qu'on l'a renversé ou qu'il en a eu assez, tout le monde parle, tout le inonde peut parler. Le système a changé de nouveau. Ah, maintenant, tous les gens sont des héros. Maintenant tous les gens, paraît-il, étaient contre. Mais à l'époque, quand, à chaque coin de rue, il y avait un comité de surveillance : cette chose qui observait nuit et jour les portes de chaque maison, les fenêtres, les clôtures, les lumières, tous nos gestes, toutes nos paroles, tous nos silences, ce que l'on écoutait à la radio et ce que l'on n'écoutait pas, quelles étaient nos fréquentations, qui étaient nos ennemis, comment étaient notre vie sexuelle et notre correspondance, nos maladies et nos illusions... Tout cela aussi était contrôlé. Oh, je vois bien que vous ne me croyez pas. Je suis vieille. Vous pouvez le penser, si ça vous plaît. Je suis vieille, je délire. Vous pouvez le penser. Tant mieux. Maintenant on peut penser - vous ne me comprenez pas. Est-ce que vous ne comprenez pas qu'à l'époque on ne pouvait pas penser ? Mais maintenant oui, n'est-ce pas ? ».