couverture

Baudelaire : le monde va finir

Hirt, André

  • Éditeur : Kime
  • Collection : Philosophie en cours
  • ISBN 9782841745258
  • Paru le 22 octobre 2010
  • 39,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Une lecture philosophique de la formule "Le monde va finir", de Baudelaire que l'auteur confronte aux méditations de Kant sur l'idée de fin, de Jacques Derrida sur la date, de Günther Anders sur la fin du monde, de Walter Benjamin sur le messianisme, de Hannah Arendt sur la culture, le langage et la traduction.

Quatrième de couverture

Baudelaire le monde va finir . Le monde va finir. La formule est en effet de Baudelaire. Le poète des Temps Modernes se fait philosophe dans ce qui relève à la fois d'un constat, d'une conclusion et d'une prophétie. En ce sens, une telle pensée, rigoureusement datée, nous date aussi dans notre présent. Que nous annonce au juste Baudelaire ? À l'évidence la décrépitude de notre Histoire, mais aussi ce à quoi notre présent manque, c'est-à-dire l'inverse de l'Histoire qui est la poésie, cet autre temps pour l'existence.. Soumise à la méditation, la formule de Baudelaire fait apparaître en vérité toutes les raisons de la poésie et les thématiques nécessaires des Fleurs du Mal. Un poème comme À une passante délivre en un éclair les perspectives d'une apocalypse, d'une utopie et d'une temporalité dans lesquelles se dessinent l'origine de l'oeuvre d'art, la possibilité de la pensée et du langage.. La lecture sous toutes ses faces de la formule et du texte de Baudelaire rencontre les méditations de Kant sur l'idée de fin, de Jacques Derrida sur la date, de Günther Anders sur la fin du monde, de Walter Benjamin sur le messianisme, de Hannah Arendt sur la culture, le langage et la traduction.. Poète et philosophe, Baudelaire nous apparaît comme l'un des plus grands penseurs de notre présent, dont il explore conjointement et comme sous tension les apories catastrophiques et les chances d'avenir..