couverture

Machine à orgueil (La)

Vézina, Michel

  • Éditeur : QUÉBEC AMÉRIQUE
  • Collection : Littérature d'Amérique
  • 216 pages
  • ISBN 9782764406120
  • Paru le 25 mars 2008
  • 22,95 $ *
  • Littérature québécoise

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Résumé

Mado s'est pendue. Pour Jean-Pierre dit DJipi, c'est comme être frappé par un dix-roues. Un dix-roues rempli de dynamite. Sans-abris de luxe, cet ancien punk sur le déclin erre de beuveries en ligne de coke à la recherche du vide. Il ne veut plus rien, se fout de tout. Il voudrait mourir lui aussi, là, tout de suite. Si seulement il en avait le courage…Avec La Machine à orgueil, Michel Vézina signe une œuvre musicale raclée dans le vif où il est question du rapport à l'amour, à l'identité, et à cette lutte perpétuelle que l'on doit mener pour avoir envie de demeurer du côté des vivants. Un roman trash à souhait. Mado est morte. DJipi, en deuil total, cesse d'écumer les routes et de spinner dans les bars : plus de gigs, plus de squats, plus de bonheur. DJipi est secoué. DJipi veut mourir lui aussi. DJipi doit absolument revenir à la case départ. Time-out! DJipi, bourlingueur et baroudeur, drogué et alcoolique, va exorciser ses démons, tous ses démons. Homme de bruits et de sons, il s'exile dans un chalet perdu et silencieux du plus fin fond de l'Estrie.La sainte paix pour mourir.Mais DJipi ne mourra pas. Pas capable. Il y aura les oiseaux et l'Allumé, son voisin ermite. Il y aura leur petit joint du jeudi matin, pour raconter la vie, celle d'avant, et revenir sur Mado. Il y aura aussi le rêve d'un Environnement Sonore Autonome qui ne voudra pas s'éteindre, et il y aura surtout la Machine à orgueil…

Biographie de l'auteur.e

Michel Vézina est chroniqueur littéraire et théâtral à l'hebdomadaire culturel ICI. Il signe aussi une chronique d'humeur dans le journal d'opinion Le Mouton Noir et il est chroniqueur à l'émission littéraire Vous m'en lirez tant, sur les ondes de la Première Chaîne. Il a publié un roman, Asphalte et vodka (Québec Amérique), de même que deux recueils de nouvelles, Les contes de l'inattendu (Le Loup de Gouttière) et Acid Run (L'Incertain). Il a aussi traduit Negrophobia (L'Incertain) de Darius James. Il a été clown (Bérurier noir), comédien forain et opérateur de machine à orgueil. Il est le fondateur du Cochon souriant, théâtre ambulant, compagnie pour laquelle il a écrit, mis en scène, joué, craché le feu, chanté, chauffé l'truck et monté le chapiteau pendant six ans… Il a réalisé deux documentaires : Singing Bridges (1991) et Le 2116, André Fortin, cinéaste (2001). Il est depuis peu directeur littéraire aux éditions Les 400 coups.

Quatrième de couverture

ExtraitEXTRAIT (tiré du manuscrit)Mado morte j'ai passé l'été à brûler du fric. À tout brûler, tout exploser, tout faire disparaître. Je suis enfin devenu une loque.De partys en raves, de concerts en défonces, je n'ai fait que passer. J'ai roulé dans le vide jusqu'au bout de la route. J'ai spinné dans l'beurre, la pédale dans le tapis sur le neutre, question d'être sûr de ne pas trop avancer, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien.Mado. Ma seule ever. Depuis l'enfance. Morte. À cause de moi.