couverture

Formations des cultures nationales dans les Amériques

Doyon, Nova

  • Éditeur : Presses de l'Université Laval
  • Collection : Américana
  • ISBN 9782763716381
  • Paru le 24 octobre 2012
  • 44,00 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

Si toutes les cultures du Nouveau Monde sont fondées sur une langue et un imaginaire empruntés aux cultures européennes dont elles sont issues, dans quelles conditions et sous quelle forme peut-on voir émerger une littérature propre aux collectivités neuves ? Se penchant sur le cas des sociétés québécoise et brésilienne, le présent ouvrage tente de répondre à ces questions en s'attardant au moment où l'imprimerie y est implantée et où paraissent les premiers journaux.

Biographie de l'auteur.e

Nova Doyon enseigne la littérature au collégial. Elle s'intéresse à la littérature québécoise des XVIIIe, XIXe et XXe siècles dans une perspective à la fois sociohistorique et comparatiste interaméricaine. Elle fait également partie du conseil éditorial de la collection « L'archive littéraire au Québec » aux Presses de l'Université Laval et a fait paraître, avec Pierre Hébert et Jacques Cotnam, une édition annotée de la Gazette littéraire de Montréal (1778-1779) dans cette collection.

Quatrième de couverture

Si toutes les cultures du Nouveau Monde sont fondées sur une langue et un imaginaire empruntés aux cultures européennes dont elles sont issues, dans quelles conditions et sous quelle forme peut-on voir émerger une littérature propre aux collectivités neuves ? Se penchant sur le cas des sociétés québécoise et brésilienne, le présent ouvrage tente de répondre à ces questions en s'attardant au moment où l'imprimerie y est implantée et où paraissent les premiers journaux. Malgré la censure que les autorités politiques exercent alors sur l'opinion publique naissante, la presse permet que soient produits et diffusés sur place des textes qui s'adressent au public local. Ces écrits journalistiques recourent à des procédés littéraires « étrangers » (hérités de la rhétorique classique) qui sont néanmoins adaptés au contexte sociopolitique et culturel de chaque collectivité. On constate ainsi que, dès le début du XIXe siècle, le discours journalistique participe tant à l'expression d'une conscience identitaire qu'à la formation d'une littérature originale qui se donne, à terme, comme « nationale ».