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Quelque part au quinzième siècle, en pleine guerre de Cent Ans, trois chevaliers français reviennent d'une bataille qu'ils ont perdue. Ils sont fourbus, blessés, affamés, ils ont froid, l'un d'eux est gravement malade. Leur fin leur semble proche : la faim, la peste, les loups, les Anglais, ils ont l'embarras des trépas possibles lorsqu'un petit panache de fumée leur redonne un peu d'espoir. Mais dans le prieuré où ils trouveront refuge, la peste est arrivée avant eux et les attend. Ils n'ont pourtant pas le choix et, tant qu'à mourir, autant que ce soit chrétiennement, dans une maison de Dieu. Dans la grande salle à peine réchauffée par un maigre feu de branches, hantée par les remugles et les gémissements des malades et des mourants, trois religieuses accueillent les chevaliers perdus. Là, pour tromper la Mort autant que pour passer le temps, les protagonistes se raconteront des histoires où triomphe la Vie, dans son expression la plus primaire, la plus authentique...Des récits coquins explorent avec gourmandise les facettes multiples du plaisir et du désir érotiques, tout en emportant le lecteur dans un voyage temporel où la rigueur, tant historique que littéraire, ne le cède en rien à l'humour et à... l'amour.
Marie Navarre fréquente assidûment les livres généreux, la bonne cuisine, les vins capiteux, l'odeur de l'automne, la douce fourrure des chats, le bruit du vent dans les arbres, la caresse de la mer sur la peau nue, les baisers fiévreux... Si on lui demande quelle heure il est, parions qu'elle répondra, selon l'enseignement du maître Baudelaire : « Il est l'heure de s'enivrer. Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. ». Elle habite près d'une petite ville bien québécoise où elle exerce le très sérieux métier de professeure de littérature.
Quelque part au quinzième siècle, en pleine guerre de Cent Ans, trois chevaliers français reviennent d'une bataille qu'ils ont perdue. Ils sont fourbus, blessés, affamés, ils ont froid, l'un d'eux est gravement malade. Leur fin leur semble proche : la faim, la peste, les loups, les Anglais, ils ont l'embarras des trépas possibles lorsqu'un petit panache de fumée leur redonne un peu d'espoir. Mais dans le prieuré où ils trouveront refuge, la peste est arrivée avant eux et les attend. Ils n'ont pourtant pas le choix et, tant qu'à mourir, autant que ce soit chrétiennement, dans une maison de Dieu. Dans la grande salle à peine réchauffée par un maigre feu de branches, hantée par les remugles et les gémissements des malades et des mourants, trois religieuses accueillent les chevaliers perdus. Là, pour tromper la Mort autant que pour passer le temps, les protagonistes se raconteront des histoires où triomphe la Vie, dans son expression la plus primaire, la plus authentique...Des récits coquins explorent avec gourmandise les facettes multiples du plaisir et du désir érotiques, tout en emportant le lecteur dans un voyage temporel où la rigueur, tant historique que littéraire, ne le cède en rien à l'humour et à... l'amour.
