couverture

Travail du négatif (Le)

Green, André

  • Éditeur : Minuit
  • Collection : Reprise
  • 413 pages
  • ISBN 9782707321633
  • Paru le 4 avril 2011
  • 22,95 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

Créé par Hegel, introduit en psychanalyse par Lacan réinterprétant Freud, puis oublié par lui, le travail du négatif a refait surface ces dernières années. André Green met en évidence le travail du négatif chez Freud sous des aspects auxquels on ne le rattache pas d’ordinaire : travail du rêve ou du deuil, identification, etc. Du point de vue clinique, on peut soutenir que le parcours freudien s’étend de la névrose comme « négatif de la perversion », à ses débuts, au masochisme sous-jacent à la « réaction thérapeutique négative » qui témoigne du pessimisme des dernières années mais dont le mystère s’éclaire un peu quand on y reconnaît le style propre aux structures non névrotiques – les cas limites. Le travail du négatif, tel qu’il est envisagé ici, regroupe les formes hétérogènes du refoulement, de la forclusion, du désaveu et de la négation. Il permet à la fois de saisir l’unité qui les rassemble et de reconnaître la marque de leur intervention en distinguant leurs effets, car ceux-ci sont les meilleurs repères de la structure du sujet et déterminent le sort de l’analyse. Mais il faut se garder d’attribuer au travail du négatif un sens exclusivement pathologique. Le négatif, à travers le refoulement et la sublimation, marque la condition la plus générale : il est nécessaire de dire « non » à la pulsion en excès pour faire partie de la communauté des hommes. D’où vient que ce « non » devienne, chez certains, refus de vivre humainement sous l’empire d’une négativité destructrice ? Cet ouvrage est paru en 1993.

Biographie de l'auteur.e

André Green (1927-2012) est une figure majeure de la psychanalyse aussi bien pour son travail théorique que pour son rôle dans les institutions : il a dirigé l’Institut de psychanalyse de Paris, la Société de psychanalyse de Paris et l’Association psychanalytique.

Quatrième de couverture

Créé par Hegel, introduit en psychanalyse par Lacan réinterprétant Freud, puis oublié par lui, le travail du négatif a refait surface ces dernières années. André Green met en évidence le travail du négatif chez Freud sous des aspects auxquels on ne le rattache pas d’ordinaire : travail du rêve ou du deuil, identification, etc. Du point de vue clinique, on peut soutenir que le parcours freudien s’étend de la névrose comme « négatif de la perversion », à ses débuts, au masochisme sous-jacent à la « réaction thérapeutique négative » qui témoigne du pessimisme des dernières années mais dont le mystère s’éclaire un peu quand on y reconnaît le style propre aux structures non névrotiques – les cas limites. Le travail du négatif, tel qu’il est envisagé ici, regroupe les formes hétérogènes du refoulement, de la forclusion, du désaveu et de la négation. Il permet à la fois de saisir l’unité qui les rassemble et de reconnaître la marque de leur intervention en distinguant leurs effets, car ceux-ci sont les meilleurs repères de la structure du sujet et déterminent le sort de l’analyse. Mais il faut se garder d’attribuer au travail du négatif un sens exclusivement pathologique. Le négatif, à travers le refoulement et la sublimation, marque la condition la plus générale : il est nécessaire de dire « non » à la pulsion en excès pour faire partie de la communauté des hommes. D’où vient que ce « non » devienne, chez certains, refus de vivre humainement sous l’empire d’une négativité destructrice ? Cet ouvrage est paru en 1993.