couverture

Monsieur Songe

Suivi de Le harnais

Pinget, Robert

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Résumé

Monsieur Songe est un vieil original qui habite la province. Il ne lui arrive jamais rien d’exceptionnel mais son tempérament bilieux lui fait tout considérer comme un événement grave. Monsieur Songe, paru en 1982, a été suivi par la publication de deux courts textes, Le Harnais (1984) et Charrue (1985), présentés comme les « carnets » écrits par monsieur Songe avant sa mort. « Il est de ces livres brefs et denses, dont notations et questions apparemment étourdies restent en tête, et dont on se dit – signe rare de parfaite réussite – que, compte tenu du propos, il n’y a pas une virgule à changer. Songe prend l’auguste succession des grands raisonneurs à la française, de Candide à Bouvard et Pécuchet, du Plume, de Michaux, au monsieur Teste, de Valéry. Un Teste un peu flapi mais encore capable d’apporter des clartés sur le fonctionnement des esprits réputés plus verts. Son âme saugrenue le sauve des délabrements ordinaires. Il en tire des sons qui, jusqu’au bout, ne seront qu’à lui, et enrichiront notre oreille. » (Bertrand Poirot-Delpech, Le Monde)

Biographie de l'auteur.e

Robert Pinget (1919-1997), romancier et auteur dramatique, a reçu le prix des Critiques pour L'Inquisitoire en 1962 et le prix Femina en 1965 pour Quelqu'un.

Quatrième de couverture

Monsieur Songe est un vieil original qui habite la province. Il ne lui arrive jamais rien d’exceptionnel mais son tempérament bilieux lui fait tout considérer comme un événement grave. Monsieur Songe, paru en 1982, a été suivi par la publication de deux courts textes, Le Harnais (1984) et Charrue (1985), présentés comme les « carnets » écrits par monsieur Songe avant sa mort. « Il est de ces livres brefs et denses, dont notations et questions apparemment étourdies restent en tête, et dont on se dit – signe rare de parfaite réussite – que, compte tenu du propos, il n’y a pas une virgule à changer. Songe prend l’auguste succession des grands raisonneurs à la française, de Candide à Bouvard et Pécuchet, du Plume, de Michaux, au monsieur Teste, de Valéry. Un Teste un peu flapi mais encore capable d’apporter des clartés sur le fonctionnement des esprits réputés plus verts. Son âme saugrenue le sauve des délabrements ordinaires. Il en tire des sons qui, jusqu’au bout, ne seront qu’à lui, et enrichiront notre oreille. » (Bertrand Poirot-Delpech, Le Monde)