couverture

Femme qui avait deux bouches (La)

Fleischer, Alain

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Des machines soupèsent et jugent, des vampires et des ogres donnent des interviews, des spectres se font servir des restes dans une auberge, des hommes parlent en sifflant et en riant, une cantatrice se divise ou se multiplie dans la double parole que lui offrent ses deux bouches, etc. Des textes sur l'abus de nourriture, de boisson, de langage et de tout ce qui passe par la bouche.

Quatrième de couverture

La femme qui avait deux bouches . Il y a un quart de siècle, quelques lecteurs médusés découvraient le nom d'Alain Fleischer jusqu'alors connu comme cinéaste et photographe. En un seul livre qui semblait condenser des décennies d'invention, l'auteur déployait un ton, un rythme et un univers où le baroque se mariait à l'humour et l'invention à la folie, projet démesuré qui faisait se rencontrer l'imaginaire d'un Kafka, les partitions d'un Bartók et les couleurs d'un Schiele, réinventant sous nos yeux une Europe centrale mythique et ses fantômes. Enchâssant de courts romans et des fables ponctués de fragments autobiographiques, actionnant des miroirs où se réfractent les multiples identités de personnages confrontés à leur dualité, se libérant de l'esprit de sérieux sans renoncer à la profondeur de ses drames infimes, Alain Fleischer imprimait ainsi une marque et un style qui allaient faire de lui un écrivain unique dans la littérature française contemporaine. C'est cette oeuvre vertigineuse, « intempestive, rare et précieuse », bouleversante par son ambition, que nous proposons dans sa version définitive, avec l'espoir d'en élargir le cercle d'inconditionnels.