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Deux textes inédits dans lesquels la militante féministe évoque ce qui l'anime, l'activisme et l'écriture. Dans le premier, paru dans le New York Magazine en 1971, elle établit des parallèles entre l'histoire du mouvement des femmes et celui des droits civiques. Le second, paru dans Glamour en 1965, est le récit de sa vie et de son apprentissage d'écrivaine.
Figure incontournable du féminisme, Gloria Steinem a toujours milité aux côtés de femmes afro-américaines. Très tôt, elle comprend que le mouvement féministe et celui des droits civiques partagent une même mécanique : leur projet de créer un monde pour tous, rassembleur, se heurte à de fortes résistances, à des violences et à des replis de la société. Pourtant il ne faut pas se décourager car, rappelle-t-elle, leurs idées vont dans le sens de l'Histoire. C'est le propos qu'elle tient dans Après le Black Power, la libération des femmes et qui la propulse, en 1971, sur le devant de la scène.. Comment j'ai commencé à écrire met en lumière le rapport que cette journaliste et activiste entretient avec l'écriture, source de son engagement.. « Quand un Noir veut devenir médecin, on lui dit de faire vétérinaire, quand c'est une femme, on lui dit de faire infirmière. » .
