couverture

Autobiographie d'Alice B. Toklas

Stein, Gertrude

  • Éditeur : Cambourakis
  • 348 pages
  • ISBN 9782366246001
  • Paru le 12 novembre 2021
  • 46,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Un roman autobiographique dans lequel l'écrivaine revient sur sa rencontre avec Alice B. Toklas. Elle évoque le Paris des années 1920 avec les débuts de son salon artistique et ses rencontres avec les avant-gardes, en particulier les peintres cubistes.

Biographie de l'auteur.e

Née en Pennsylvanie en 1874, Gertrude Stein s'est installée en France en 1903. Grâce au salon qu'elle tient avec Alice B.Toklas, elle découvre de nombreux peintres (Picasso, Matisse, Derain...) et accueille des écrivains américains de la « génération perdue ». Elle-même écrit énormément, s'essayant à différents genres qu'elle réinvente toujours à sa manière, faite de répétitions et d'agrégations de propositions qui tordent la grammaire et en révèlent les mécanismes. Elle est morte à Paris en 1946.

Quatrième de couverture

L'autobiographie d'Alice B. Toklas

Je suis assez bonne ménagère et assez bonne jardinière et assez bonne couturière et assez bonne secrétaire et assez bonne éditrice et assez bonne vétérinaire pour chien et il faut que je sois tout cela tout à la fois et j'ai trouvé difficile d'y ajouter assez bonne écrivaine.

Il y a six semaines Gertrude Stein m'a dit, je n'ai pas l'impression que vous allez vous mettre à écrire cette autobiographie. Vous savez ce que je vais faire. Je vais l'écrire pour vous. Je vais l'écrire aussi simplement que Defoe l'autobiographie de Robinson Crusoé. Et c est ce qu'elle a fait et la voici.

Consciente de la position cruciale d'Alice B. Toklas à ses côtés et réticente à l'idée d'écrire son autobiographie, Gertrude Stein recourt à un astucieux retournement littéraire pour rendre compte des années capitales de sa vie parisienne, depuis son arrivée en 1903 jusqu'à l'après Première Guerre mondiale : adopter le point de vue de sa fidèle compagne, qui la connaissait mieux que quiconque, pour faire son propre portrait. Se dévoile ainsi, à travers de vifs et volubiles échanges, la personnalité de celle qui est indéniablement devenue une patronne des arts, adepte du Salon des indépendants, contribuant à faire découvrir nombre d'artistes avant-gardistes, notamment cubistes, qu'elle a imposés sur la scène artistique internationale.

Un portrait savoureux et vivant qui constitue un document de premier ordre sur cette époque effervescente et fondatrice du Paris des années 1920, servi par une nouvelle traduction totalement fidèle au rythme et à l'écriture de Gertrude Stein.