couverture

Voies erratiques de l'urbanisation (Les)

Être architecte et devenir urbaniste en Afrique du Nord

Frey, Jean-Pierre

  • Éditeur : L'Harmattan
  • ISBN 9782343080864
  • Paru le 1 février 2016
  • 55,95 $ *

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Résumé

Enseignant l'architecture et l'urbanisme, l'auteur, qui a exercé en Algérie et en Tunisie, fait état des formations et des cursus qui se sont révélés nécessaires dans ces pays alors que se développaient des politiques d'aménagement de construction. Les questions de l'habitat et du logement, des territoires et des compétences professionnelles sont évoquées.

Quatrième de couverture

Les voies erratiques de l'urbanisation . Être architecte et devenir urbaniste en Afrique du Nord . En accédant à l'indépendance, les pays du Maghreb ont mis en place de nombreux établissements d'enseignement supérieur destinés à former des architectes et autres ingénieurs ou techniciens de la construction en vue de faire face à une demande croissante de logements. Le besoin se fit rapidement sentir de trouver des prolongements aux cursus initiaux (de nature essentiellement opérationnelle) par des formations à la recherche destinées à alimenter le corps enseignant avec des nationaux plutôt qu'avec des coopérants et dans des domaines jusqu'alors négligés ou qui ne s'enseignaient guère qu'au niveau de troisièmes cycles universitaires fortement marqués par une interdisciplinarité délicate à gérer aussi bien dans un cadre institutionnel que du point de vue pédagogique. Dans le domaine de l'urbanisme et de l'aménagement, des post-graduations apparurent ainsi dans les années 1980. Leur démarrage supposa le recours à des universitaires devant effectuer des missions régulières plutôt qu'à celui de contractuels permanents. C'est ce qui fut mis en place successivement en Algérie, en Tunisie puis au Maroc dans le prolongement des études d'architecture.. Le présent texte, issu de conversations avec un de ses anciens étudiants, confrère et collègue, est le récit d'un tel processus à partir de l'expérience principalement algérienne, puis tunisienne. La restitution, parsemée d'anecdotes sur la vie quotidienne et de prises de position critiques sur les politiques menées, des avatars de ces actions de coopération se veut une contribution à une réflexion d'ordre sociologique et anthropologique sur la fabrique aventureuse des territoires et sur la diversité des compétences toujours un peu incertaines en présence, qu'il s'agisse de celles des habitants ou de celles des professionnels. Il offre un regard original sur les mutations rapides vécues par ces pays et constitue un témoignage peu courant sur une institutionnalisation de savoirs par ailleurs aussi erratique en France que dans des pays cherchant légitimement à s'émanciper de leur ancienne métropole coloniale en composant tant bien que mal avec les travers dont elles ont hérité..