couverture

Ce qui nous revient

Roman

Royer, Corinne

  • Éditeur : Actes Sud
  • Collection : Babel
  • 265 pages
  • ISBN 9782330153618
  • Paru le 28 septembre 2021
  • 14,95 $ *
  • Littérature étrangère

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Louisa Gorki avait 10 ans lorsque sa mère a dû avorter d'un enfant trisomique. Quinze ans plus tard, dans le cadre de sa thèse de médecine, Louisa rencontre Marthe Gautier, une vieille dame qui a consacré sa vie à la recherche scientifique et qui s'est vue dépossédée de son travail. Une fiction qui entrecroise un drame familial et l'authentique controverse liée à la découverte de la trisomie 21.

Biographie de l'auteur.e

Née en 1967, Corinne Royer vit entre les hauts plateaux du parc naturel régional du Pilat, près de Saint-Étienne, et l'Uzège. Disponibles chez Actes Sud : La Vie contrariée de Louise (prix Terre de France / La Montagne ; Babel n° 1589), Et leurs baisers au loin les suivent (2016) et Pleine terre (2021).

Quatrième de couverture

Ce qui nous revient

Louisa Gorki avait dix ans quand sa mère l'a embrassée en lui lançant « À dans trois jours ! » - et n'est jamais revenue. Ce départ brutal, incompréhensible pour l'enfant, a fait basculer une existence auparavant pleine de fantaisie et l'a laissée seule avec un père hanté par le chagrin.

Quinze ans après, Louisa, doctorante en médecine, rencontre le personnage bien réel que l'on nomme aujourd'hui la Découvreuse oubliée : Marthe Gautier qui, à la fin des années 1950, a joué un rôle capital dans la découverte de la trisomie 21 et s'est vue écartée de l'histoire officielle au profit d'un homme. Ces deux femmes ont beaucoup à apprendre l'une de l'autre sur la science et la conscience, la résilience et la persévérance, la dépossession et l'indépendance.

Mêlant une authentique controverse scientifique à un drame familial bouleversant, Corinne Royer place son manifeste pour une réhabilitation tardive au coeur d'un roman fougueux et fantasque, et célèbre les promesses fleurissant dans les creux dessinés par la perte.