* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
La vie du grand couturier tunisien mort en 2017. L'auteur évoque notamment son impact sur la mode féminine. Azzedine Alaïa avait formé autour de lui une communauté d'artistes, de musiciens, de danseurs, de chorégraphes, d'acteurs et d'autres anonymes qui se rassemblaient régulièrement à Paris, dans le quatrième arrondissement.
Donatien Grau est l'auteur de plusieurs ouvrages d'histoire, histoire de la littérature et histoire de l'art. Conseiller d'Azzedine Alaïa pour la Galerie, espace du couturier dédié à l'art, de 2014 au départ de celui-ci, il fut à ce titre responsable de la programmation des expositions, ainsi que des publications attenantes. Son ouvrage Dans la bibliothèque de la vie (Grasset, 2019) est dédié à Azzedine Alaïa. Il a par ailleurs réalisé la publication de Prendre le temps (Actes Sud, 2020), manifeste collectif d'Azzedine Alaïa contre l'accélération de la création artistique.
Azzedine Alaïa occupe une place unique dans notre présent : décrit comme le dernier des grands couturiers, il a changé la mode, transformé l'expérience du corps des femmes. Couturier venu d'ailleurs, il a ouvert la mode au monde, et sa mode a conquis le monde. Parti le 18 novembre 2017, c'était un souverain, à la personnalité subtile et puissante, qui sut s'entourer d'artistes, de créateurs, auteurs, musiciens, danseurs, chorégraphes, actrices et acteurs, superstars et anonymes ; un homme digne, qui maintint à Paris sa place historique de coeur du monde. Il rassembla autour de lui une communauté sans pareille. Tous les jours et toutes les nuits, il vivait en public, avec cette communauté, rassemblée auprès de lui au 7, rue de Moussy. Un jour de 2012, Donatien Grau y fut invité. Pendant les années qui suivirent, il fut parmi les amis les plus proches du couturier, auquel il promit d'écrire un jour un livre sur lui. Cet ouvrage est l'accomplissement de sa promesse.
Donatien Grau écrit avec La Vie Alaïa « non pas un tombeau, non pas un livre de deuil, mais un livre de vie, où, par-delà la mort [...], la Vie Alaïa apparaîtrait dans toutes ses lumières, publiques ou privées, poétiques ou intimes ».
