couverture

Un manguier au Nigeria

Histoires du Borno

Hiribarren, Vincent

  • Éditeur : Plon
  • Collection : Terre humaine
  • ISBN 9782259250863
  • Paru le 20 mars 2019
  • 37,95 $ *
  • Essais

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Un recueil de témoignages d'habitants du Borno, région du Nigeria bordée par le lac Tchad. Il donne une image réaliste des conditions sociales et des moeurs locales, loin des stéréotypes médiatiques réduisant cet ancien Etat d'Afrique au terrorisme et à la pauvreté.

Quatrième de couverture

Un manguier au Nigeria . Histoires du Borno . « Le lac Tchad ressemblait à un vaste marécage. J'étais entouré de soldats nigérians et de pêcheurs locaux. J'avais mis une demi-journée pour me rendre de Maiduguri au lac. Un minibus, deux minibus, une mobylette et beaucoup de regards surpris plus tard, j'étais cet homme blanc au nom imprononçable qui s'était retrouvé devant un groupe de soldats dubitatifs.. Cette région est aujourd'hui connue dans le monde entier comme le berceau de Boko Haram. Personne ne peut oublier l'appel international pour libérer les 276 lycéennes capturées dans le village de Chibok le 14 avril 2014. L'État du Borno, dont la devise bien ironique est « demeure de la paix », se retrouvait officiellement sur la ligne de front de la lutte contre le terrorisme islamiste.. Pourtant, l'histoire de la région du lac Tchad mérite bien plus qu'une liste des atrocités de Boko Haram. Situé au croisement de plusieurs aires culturelles, le bassin du lac Tchad renferme un véritable patchwork de populations, langues et religions, en particulier au Tchad et au Cameroun.. Ce livre donne la parole aux Nigérians. La force, l'optimisme et l'enthousiasme de la jeunesse du Borno sont contagieux : il redeviendra cette « demeure de la paix », elle en est certaine. »
Vincent Hiribarren. Mariama ne compte plus retourner dans son village. Une semaine après une attaque de Boko Haram, les habitants du village kanuri Argou Goumseri ont fui vers la zone de Gueskerou à trente-cinq kilomètres à l'est de Diffa. Les terroristes pillèrent le village sans faire de victimes. Il y avait cinq cents familles à Argou Goumseri, deux cent cinquante d'entre elles étaient déjà des réfugiés venant de trois autres villages du Nigeria..