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Dans le premier récit, F. Dostoïevski s'inspire d'un fait réel, l'assassinat, en 1868, d'un étudiant par ses compagnons révolutionnaires, et démonte le mécanisme qui va produire les grandes dictatures du XXe siècle. Le texte contient la confession sulfureuse de Stavroguine, longtemps censurée. Dans le second récit, Karamazov est assassiné, ses trois fils sont tour à tour suspects.
Les deux derniers grands romans de Dostoïevski justifient pleinement l'affirmation d'Albert Camus. L'un et l'autre inspirés de faits réels, l'un et l'autre empreints de souvenirs personnels de l'écrivain, Les Possédés et Les Frères Karamazov ont en effet pris au fil du temps une actualité fascinante. Ils nourrissent la réflexion et le débat sur la violence politique et les extrémismes, religieux ou autres, magnifiquement servis par l'intensité dramatique et la flamboyance baroque de la narration..
